Le procès du meurtre du général Delphin Kahimbi, ancien chef d’état-major adjoint des FARDC en charge de renseignements militaires retrouvé mort dans sa maison le 28 février 2020 à Kinshasa, s’ouvre le lundi 3 mai à Kinshasa.
Six personnes dont la veuve du général, Brenda Nkoy, vont comparaître dans une audience publique devant le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe.
Elles sont accusées d’homicide volontaire avec préméditation sur le général et de participation à la commission d’assassinat.
Le général major Delphin Kahimbi est décédé le 28 février 2020 à Kinshasa.
Il avait été suspendu deux jours avant sa mort, après avoir été interpellé le 20 février 2020 par la Direction général de migration (DGM), alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour l’Afrique du Sud.
Le général Delphin Kahimbi, présenté comme un proche de l’ancien président Joseph Kabila, a occupé la fonction de chef d’Etat-major adjoint des FARDC en charge de renseignements militaires pendant six ans. Avant cela, il avait été successivement commandant second en charge des opérations Kimia 2 au Sud-Kivu et commandant second en charge des opérations et renseignements de la 34e région militaire au Nord-Kivu.
Des enquêtes de l’armée
Le haut commandement militaire avait affirmé, dans une déclaration signée le 28 février 2020 par le chef d’Etat-major des FARDC, le général d’armée Célestin Mbala que toutes les dispositions avaient été prises pour élucider les circonstances de la mort du général Delphin Kahimbi.
La police scientifique était associée à la commission d’enquête chargée d’éclairer l’opinion publique sur les circonstances de cette mort.
Le président de la République, Félix Tshisekedi avait souhaité que les enquêtes soient rapidement menées afin de déterminer les circonstances exactes de la mort du général Delphin Kahimbi. Il l’avait dit au cours du Conseil des ministres tenu le 28 février 2020 à Kinshasa.
Le 6 mars de la même année, le Président Félix Tshisekedi avait annoncé au Conseil des ministres que d’après les éléments en sa possession, en ce qui concerne la mort du général Delphin Kahimbi, « il s’agit d’une mort par pendaison ».
Ainsi par l’ouverture de ce procès, les Congolais espèrent connaître la vérité dans cette affaire.
Djinet Kabanga
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