ITURI/ FINANCES: Etat de siège, un véritable moteur pour la maximisation des recettes douanières

Considérée comme le poumon de l’économie nationale, la DGDA dans la Province de l’Ituri mobilisée par mois près de 9 milliards de dollars américains pour le compte du trésor public. D’après certaines indiscrétions, alors qu’avant l’état de siège les recettes nageaient entre 3 et 4 milliards de dollars américains par mois, ce régime d’exception a permis de passer du simple des recettes au double et en terme de prévision, ces recettes iront d’ici la fin de l’année 15 milliards de dollars Américains grâce notamment aux prélèvements qui seront effectués désormais dans le secteur des mines, un secteur important dans la Province de l’Ituri.

Pour certains observateurs, cette prouesse est notamment due à l’arrivée en Ituri d’un nouveau responsable à la tête de la DGDA, Monsieur Kayembe Ngindu Paul; ce dernier depuis son arrivée a su mobiliser tous les agents de la DGDA, avant de les sensibiliser à faire confiance au gouverneur Militaire Loboya Nkashama Johnny, une confiance qui a booster à coup sûr les recettes de cette institutions financière.

Selon plusieurs opérateurs économiques qui en avaient déjà mare de l’intervention intempestive de certains services non habilités dans le secteur douanier, ils félicitent le gouverneur militaire Luboya Nkashama Johnny pour avoir formellement interdit toute immixtion de quelque service que ce soit dans le domaine de la douane. Cette décision saluée à juste titre est entre autre à la base des prouesses réalisées actuellement par la DGDA en Ituri.

 » Nul rose sans épines dit-on », autant que d’autres services de l’Etat oeuvrant en Ituri,la DGDA fait face à multiples difficultés dont notamment l’insuffisance de la culture fiscale dans le Chef de la population et l’insécurité dans certains territoires de la Province, susceptible à pousser certains opérateurs économiques à être hostiles à payer les taxes de l’Etat.

Ainsi, autant pour la DGDA que pour d’autres structures de l’Etat en Ituri, l’Etat de Siège qui est un régime d’exception est venu remettre les choses sur les tailles, si bien que même après, il aura eu le mérite d’inculquer la culture fiscale et le sérieux dans la mobilisation des recettes de l’Etat.

Jean Serge Borauzima