Siégeant en procédures de fragrance la haute cour militaire a ouvert le vendredi 3 Mars 2023 le procès de l’affaire du député National, Édouard Mwangachuchu Hizi, élu du territoire de Masisi au Nord-Kivu.
Notre source renseigne que ce député national a été interpellé et arrêté par les services de renseignement après une perquisition faite chez lui à sa résidence de la Gombe à Kinshasa le vendredi 3 Février 2023.
Des effets militaires ont été découverts à la résidence du précité par le service de renseignement, parmi ces effets, on peut citer : une boîte rouge contenant 42 munitions, une gaine de Revolver Gp , deux matraques électrique des ordinateurs portables, onze clés USB, des cassettes audio et cassettes d’enregistrement, plusieurs téléphones, des caméras Sony HD et Canon, un contrefort de la couleur bleu et plusieurs autres documents.
A en croire l’organe accusateur, cette perquisition a été effectuée à la suite des informations reçues par le service des renseignements à partir du Nord-Kivu.
Il a, été souligné, en outre, par le ministère public, que les faits ci-haut énumérés sont constitutifs des infractions de trahison, atteinte à la sûreté de l’État, détention illégale d’armes et munitions de guerre, association des malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et incitation des militaires à commettre des actes contraire à la discipline
Pour rappel, le député National Edouard Mwangachuchu Hizi patron de la SMB (Société Minière de Bisunzu) a toujours été accusé d’être derrière l’insécurité grandissante dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu.
Après un réquisitoire sévère contre la SMB (Société Minière de Bisunzu) lors de la plénière du 23 novembre 2021 pour des actes de meurtres, tortures, extorsions et autres traitements inhumains et dégradants infligés aux populations de Masisi, le député Justin Ndayishimiye élu de Masisi était encore revenu à la charge au travers d’une motion d’information au cours de la plénière du 19 mai 2022 pour dénoncer avec force les mêmes faits et exhorter le Gouvernement congolais à agir. Cette fois-là, il avait pointé du doigt son collègue Edouard Mwangachuchu qu’il a accusé d’entretenir dans cette partie de la République, plus précisément sur le PE 4731 à Rubaya, les milices de la mort.
En réplique, ce dernier est aussi monté à la tribune pour rejeter l’accusation contre sa personne, soutenant également à son tour une commission parlementaire d’enquête afin de tirer au clair la situation qui prévaut dans cette partie du pays.
Election.net
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