Comme l’ensemble de nos compatriotes, les réseaux sociaux nous ont permis de prendre connaissance du contenu farfelu d’un article au vitriol publie par un média en quête de renommée et dont la décence me commande de taire le nom, la déontologie ne me permettant pas de faire l’imprudente publicité de ceux qui assassinent à petit feu le noble métier du journalisme avec la recherche éhontée du lucre.
On aurait succomber à la tentation de classer ce pamphlet truffé des fautes grammaticales qui énervent la langue de Molière dans la rubrique des chiens écrasés, mais les réseaux sociaux faisant partie de notre monde nous oblige malheureusement à faire une mise au point afin de mettre à nu l’ignorance dont l’auteur de ce chiffon a malencontreusement laisser transparaître.
D’abord, dans l’étendue de sa bêtise, ce journaliste démarre ses écrits sur un titre très engagé qui cache mal son obsession par procuration: difficile démobilisation des groupes armés et propagande politique. Sic! Les commanditaires de son papier visiblement payé à la pacotille ont simplement oublié de renvoyer leur sous-fifre à la lecture de la stratégie nationale du P-DDRCS qui constitue la véritable boussole dans la mise en œuvre du Programme et qui définit clairement le processus du DDR qui se trouve à ce jour être communautaire. Il va jusqu’à affirmer que le Sud-Kivu compterait plus de 100 groupes armés dont la cartographie a été tirée de je ne sais quelle cuisse de Jupiter.
Le comble de la bêtise dans cet article où tout s’entremêle, notre journaliste qui sans le savoir vante la proximité de la Coordonnatrice provinciale du P-DDRCS avec les communautés de base, semble ne pas savoir que le cinquième pilier du P-DDRCS est consacré à la Sensibilisation et à la communication et que cela est l’unique manière d’amener ces dernières à s’approprier le Programme. Notre petit savant payé à vil prix voudrait voir la Coordonnatrice provinciale du P-DDRCS au milieu des groupes armés prétendument comptés par centaines, ignorant sans doute que le désarmement des groupes armés aussi bien locaux qu’étrangers n’est l’apanage que des seules Forces armées de la République Démocratique du Congo.
Il est normal qu’habitué au journalisme du coupage, qui vit sous-informé comme une pierre au fond d’une rivière pour méconnaître que plus de 840 éléments des groupes armés se sont rendus et sont en attente du processus de démobilisation. Cela grâce aux efforts de la Coordination provinciale du P-DDRCS depuis son installation en juillet 2022.
Last but not least, cet article qui réunit tous les ingrédients d’une volée de bois vert fait à Grâce Ngabo le ridicule grief de son activisme politique au sein du Parti Présidentiel, l’UDPS, comme si ses fonctions de Coordonnatrice provinciale d’une structure, le P-DDRCS, placée sous l’Autorité directe du Président de la République, lui ôtait la jouissance de ses droits civiques et politiques.
Serait-ce une malheureuse coïncidence que ce chiffon paraisse au lendemain d’une question dérangeante que cette femme dont l’ascension fulgurante inspire aujourd’hui plus d’un dans le microcosme de la jeunesse politique montante en RDC a adressé à l’ex Premier ministre Matata Ponyo au sujet de la gestion du dossier épineux du Parc Agro industriel de Bukangalonzo lors de son récent séjour à Bukavu et qui n’a trouvé comme réponse que balbutiements du concerné ?
Perturbé, j’ai la pénible impression que l’auteur de cet article qui frise le ridicule ne savait même pas ce qu’il écrivait. Bon, passons sur le ton, n’est pas journaliste qui veut!
Yves Rudahindwa
Chef de Section Sensibilisation, Communication et Médias
P-DDRCS / Sud-Kivu
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