Au lendemain de la déclaration de la fin de l’Etat d’urgence par le Chef de l’Etat, l’opinion craint désormais une résurgence terrible des cas liés au Covid 19 au point que tout le monde semble croire aujourd’hui que le Chef de l’Etat a subi une pression pour mettre fin à l’état d’urgence sanitaire.
Comme l’on peut le constater à Kinshasa comme dans les Provinces, un relâchement terrible dans le suivi des mesures barrières s’observe partout.
A kinshasa par exemple, l’autorisation de la réouverture des bars, restaurants et cafés a occasionné un déferlement quasi quotidien des jeunes dans ces lieux de loisirs tel des chiens qui étaient enchainés.
Aucun dispositif de lavage des mains, prise de température n’est visibles dans presque tous les bars à Kinshasa, il en est de même pour la distanciation sociale. Bien plus le port du masque semble avoir été abandonné. Aucune mesure de désinfection n’a été prise au préalable pour autoriser l’ouverture de ces lieux.
Les anciennes habitudes ont repris leurs place (accolades, salutations à la main etc.) au point que certains disent que le Corona Virus était un, mensonge des autorités.
Certes les bars à Kinshasa sont désormais des lieux dangereux au regard de la forte concentration constatée dans ces lieux de loisir.
Ceci fait encore exacerbé, la peur de voir les élèves et étudiants reprendre le chemin des classes et des auditoires, étant entendu qu’il est difficile d’exiger la distanciation sociale pour les étudiants appelles à se côtoyer.
Le Chef de l’Etat n’avait pas de choix, lui qui était confronté d’une part à la pression sociale lié à la crise, l’inflation monétaire et à la pression des députés qui s’étaient obstinés à ne pas reconduire l’Etat d’Urgence sanitaire.
Les observateurs avertis craignent, une nouvelle vague de contamination, qui à coup sûr conduira le Chef de l’Etat a proclamé à nouveau l’état d’urgence sanitaire et le ré-confinement de la population.
Richesse Nabami
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