Lors de l’assemblée générale extraordinaire tenue ce Jeudi 30 Juillet à Beni, les enseignants des écoles primaires et secondaires de BENI réunis au sein du syndicat des enseignants du Congo SYECO et du syndicat des enseignants des écoles catholiques, SYNECAT boycottent la reprise des cours prévue pour ce lundi 03 Aout. Le secrétaire du SYECO Beni CHRISTOPHE KANYAMBWE parlant au nom des enseignants, précise qu’ils conditionnent toute reprise des cours par la prise en charge de nouvelles unités par l’Etat et l’ajout des paliers à l’enveloppe salariale des enseignants.
« Vous retenez que Lundi il n’y a pas cours, les enseignants viennent de dire qu’ils ne sont pas prêts puisqu’il y a beaucoup de leurs réclamations qui ne sont pas encore prises en charge entre autres, la prise en charge des nouvelles unités, la suppression des zones salariales et beaucoup d’autres choses », a déclaré le Secrétaire du SYECO.
Du coté du SYNECAT, les revendications sont identiques. THEMBO MULIWAVYO son secrétaire permanent dans la ville de Beni et territoire, dit attendre que l’Etat se ressaisisse afin de répondre aux desideratas des enseignants avant toute reprise des cours.
« On attend que l’Etat se ressaisisse afin d’une bonne rentrée ou une bonne reprise qui va prendre en compte les questions à la fois sanitaire et celles liées aux conditions socioprofessionnelles des enseignants et là nous voyons la paye des nouvelles unités, nous parlons également de la suppression des zones salariales et nous voyons également l’amélioration de nos salaires parce qu’il y a des paliers que l’Etat s’est fixé à payer. Et donc tous ces éléments portent à croire que, on n’est pas encore prêts pour la rentrée », dixit THEMBO MULIWAVYO.
Pour rappel, c’était le 19 Juillet dernier que MWAMI PASCAL BULEMO secrétaire permanent du SYECO du territoire de Beni, avait déclaré également que cette reprise des cours sera conditionnée par la prise en charge des nouvelles unités et au payement de tous les enseignants tout en rappelant le président de la République FELIX TSHISEKEDI à répondre à leur cahier de charge.
AMZA BELHADJI/ Correspondant à Beni
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