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RDC/ POLITIQUE : Processus électoral : Me Idesbald Byabuze Katabaruka s’adresse aux pessimistes et aux prophètes de malheur et les appellent à une convergence parallèle ( Lettre ouverte)

Me Idesbald BYABUZE Katabaruka
Avocat au Barreau du Sud-Kivu
Tél.:(+243)997724258

Kinshasa, le 24.10.2023

PROCESSUS ELECTORAL : CONVERGENCES PARALLELES

Lettre ouverte à mes compatriotes Congolais
(Avec l’expression de mes sentiments patriotiques)

Très chers compatriotes,

Tant bien que mal; aussi tortueux et semé d’embûches ait-t-il été et en dépit des jurons et autres interférences externes, le processus électoral en République Démocratique du Congo est, contre vents et marées, à l’approche finale de la date du 20.12.2023, la première d’une série d’autres, preuve de sa conformité à la Constitution de République.
Aussi, tout Congolais épris de paix et de patriotisme devrait-il saluer cet aboutissement désormais à l’abri de menaces et autres vaines spéculations des prophètes de malheurs comme si notre cher pays n’en a pas expérimenté de toutes sortes depuis des décennies.

Du pari des uns sur l’incapacité de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à organiser les élections prochaines, exercice devenu pourtant routinier depuis trois cycles déjà, et le Gouvernement à en financer la tenue, le discours pourfendeur s’était mué il y a peu de temps en doute.

Le financement du processus électoral s’étant sevré du moindre sou des donateurs étrangers, la situation se compliquait pour ceux des politiciens qui avaient boycotté jusqu’à leur propre enrôlement en sollicitant aussi une méfiance de leurs supposées bases électorales s’agissant de cette opération.

Des défections des caciques des temps anciens, des alliances nouvelles et des marathons de positionnement ont abouti aujourd’hui à l’enregistrement par la CENI de 24 candidatures à la présidence de la République, aucune n’ayant été rejetée par la centrale électorale. Le contraire souhaité par l’un ou l’autre candidat aurait sûrement été de l’eau en abondance au moulin de ceux qui méprisaient les efforts consentis par les institutions de la République pour le respect et la réalisation de l’important pilier de la démocratie à savoir, les élections.
Et déjà, chaque candidat déclaré et fort heureusement retenu se projette désormais à sa manière dans son imaginaire au sommet de la pyramide de l’Etat congolais.
Tél se prévaut d’un carnet d’adresses étrangères inégalable ; tel autre jure d’être le sauveur dispensateur aux Congolais du bonheur longtemps attendu.
Dans la même floppée des candidats, un se présente comme seul de tous, conjoint d’une érudite et un autre en réparateur de la RDC quand d’autres n’arguent que leur verte jeunesse comme seule recette de bonne gouvernance.
D’autres, sans discours sinon qu’avec des chapelets d’insultes et de la rengaine au maximum, font de la figuration en offrant à la limite aux futurs électeurs que nous sommes tous une image très écornée de la prestigieuse qualité de candidats chef de l’Etat.
Le tenant du pouvoir actuel pour sa part a choisi de rempiler pour la la poursuite de ses actions à impact visible.

Tout compte fait, la foi dans la tenue des élections, le doute, les suspicions de fraude massive, le rejet ou l’empressement de dernière minute sont autant de faits qui soulagent les Congolaises et les Congolais et les confortent dans leur ardent désir d’exercer le libre choix de leurs futurs représentants.

Un bref recul dans l’histoire politique récente de notre cher pays nous rappelle le paradigme surprenant mais à tout le moins réaliste imaginé par l’Archevêque Laurent MONSENGO Pasinya alors Président de la Conférence Nationale Souveraine : « les convergences parallèlles ».
Cette formulation inspirée et dérogatoire aux règles physico-mathématiques permit de faire avancer les choses à une époque de graves incertitudes sur l’avenir du pays. Aujourd’hui, la même réflexion a tout son sens et son mérite dans la mesure où les violons se sont enfin accordés, Dieu merci, sur la participation sans exclusive de tous les candidats qui en ont manifesté les ambitions.
Dès lors, que les chantres d’une transition politique de deux années ou plus déchantent et cessent de faire planner le spectre d’une énième guerre. La tenue des élections est sous tous les cieux, un précieux indicateur de la démocratie et une volonté commune d’aller de l’avant.

Vivement les élections de décembre 2023.

Salutations patriotiques,
Me Idesbald BYABUZE Katabaruka (IBK)


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