Réunis dans la grande salle de conférence de la CENCO du Centre, le Jeudi 22 Février 2024, par l’invitation de la DYCOD-RDC, quelques membres des parties prenantes de l’accord cadre d’Addis-Abeba ont résolus d’organiser une campagne de plaidoyer conjointement avec les communautés des États signataires de cet accord.
A l’issue de cette journée, il a été suggérer des grandes orientations afin de revisiter cet accord. A cet effet, il a été suggérer entre autre : d’exiger à d’autres pays signataires de s’engager à être des bons élèves à l’exemple de la RDC, de mettre en place un barème des sanctions à l’égard des États qui violent cet accord et extirper de cet accord, les éléments qui relèvent des affaires interne des États.
Précisons que plusieurs personnalités ont pris part à cette séance dont : Monsieur Julien Paluku Kahongya, lui-même temoin de la signature de cet accord pendant qu’il était gouverneur du Nord-Kivu. Il a indiqué les multiples violations de cet accord, résultent de la recherche des matières précieuses stratégiques que regorgent le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. Julien Paluku Kahongya à regretté malheureusement le fait que dans cet accord, seul la RDC est sommé de réaliser 10 engagements qui malheureusement n’ont rien avoir avec la diplomatie régionale.
Pour sa part, le Professeur Jean-Bosco Bahala, Coordonnateur national du P-DDRCS, il a soulevé certains points pertinents en indiquant que la RDC a déjà signé plus de 22 accords et plus de 44 résolutions des Nations-Unis sur la RDC ont etes prises depuis 1994 et jusqu’à ce jour la paix n’est toujours pas revenue en RDC.
Abordant la question relative au P-DDRCS, le Professeur Jean-Bosco Bahala a insisté sur le fait que tous ceux qui avaient pris les armes contre la République, doivent absolument passer par le P-DDRCS. Il a révélé à l’assistance que même les Wazalendos ne bénéficieront pas directement de la nouvelle loi sur la réserve nationale adoptée récemment au parlement. Selon lui, après la guerre, les Wazalendos doivent être désarmés et admis au P-DDRCS, avant de formuler la demande individuellement d’intégrer soit les FARDC et ou la réserve nationale.
Notons que pour Patient Bashombe Matabishi, coordonnateur de la DYCOD-RDC, la démarche de son organisation consiste plutôt à mobiliser les acteurs multiples, y compris les leaders communautaires, les acteurs sociaux, ainsi que les parties prenantes autours des défis liés à la mise en œuvre de l’accord cadre; de faire une analyse minutieuse de l’évolution de la situation sur terrain et le niveau de respect des engagements des parties prenantes vis-à-vis de l’accord cadre.
Ainsi, fier de sa démarche, Maître Patient Bashombe a souligné que cette commemoration débouchera à la formulation des propositions courageuses et intelligibles qui nous permettront de mener une campagne de plaidoyer de haut niveau et envisager d’actions susceptibles de provoquer le retour d’une Paix durable, la sécurité et la stabilité en République Démocratique du Congo et la Région des Grands Lacs.
Exaucé Seza
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