Clôture des travaux de la Conférence de la Société civile des Nations Unies qui a eu lieu à Nairobi, au Kenya une première à être tenue en Afrique après 68 conférences précédentes. Ce fut une opportunité pour moi de participer à ces assises de haut niveau qui ont conduit à des réflexions enrichissantes sur l’avenir de la planète en prélude du sommet de très haut niveau sur le futur qui réunira tous les dirigeants du monde entier au siège des Nations Unies à New-York en septembre 2024 prochain et qui aboutira à un Pacte Intergouvernemental pour le futur annexé à un Pacte numérique mondial et à une Déclaration sur les générations futures, qui espèrent tous créer une ONU pour les peuples et la planète dans le 21e siècle et au-delà.
Ces travaux ont connus la présence du Secrétaire Général des Nations Unies S.E ANTONIO GUTERRES et du Président de la République du Kenya, S.E Dr WILLIAM RUTO ainsi que des Représentants des États et Gouvernements membres des Nations Unies, les agences des Nations Unies, les organisations Internationales Internationales et de la société civile.
A. GUTERRES a souligné lors de son intervention de clôture qu’il est crucial d’établir un dialogue entre les décideurs politiques et la société civile au niveau national et au sein des institutions internationales car c’est la clé pour rétablir la confiance et garantir que les décisions soient façonnées par les préoccupations, les valeurs et les expériences des personnes du monde entier. Il a exiger un cesser le feu au Gaza et la paix au Soudan, au Sahel et dans d’autres régions oubliant l´Est de la RDC.
Dr W. RUTO a demandé une action mondiale urgente en faveur de la paix dans la région de Gaza, au Soudan, au Sahel et dans le bassin du Tchad en faisant semblant d´oublier ce qui de passe à l´Est de la RDC. Il a aussi souligné l’engagement de son gouvernement en faveur du secteur de la société civile, notant qu’hier, il avait décidé de faire adopter la loi sur l’organisation des services publics dans le pays. La loi consolide désormais les opérations de la société civile dans un régime juridique prévisible, facilitant ainsi le fonctionnement de la société civile, y compris celle de l’extérieur du Kenya.
Nous avons profité de l´occasion pour faire entendre la voix de la population de l´Est de la RDC en particulier en dépit de l´absence des autorités congolaises. Nous avons fait des actions d´envergures pour exiger la paix à l’Est de notre pays et avons sérieusement condamné l´agression de notre pays par le Rwanda. Nous avons dénoncer avec fermeté le silence honteux des Nations Unies et de la Communauté Internationale face aux massacres et génocide à l´Est ce qui traduit leur complicité face à ce qui se passe dans notre région. Nous avons plaidé pour une mobilisation mondiale en faveur de la population congolaise en insistant qu´il ait des sanctions contre les auteurs des crimes à l´Est.
Nous exportons au Gouvernement congolais à prendre ses responsabilités et renforcer sa diplomatie car l´attitude de A. GUTERRES et de W. RUTO de faire semblant à ce qui se passe à l´Est constitue une grande frustration et des sérieux doutes concernant leurs volontés à contribuer à la restauration de la paix en RDC car dans leurs interventions ils ont condamnés la guerre contre la Palestine, au Soudan, dans le Sahel et dans d’autres régions du monde tout en exigeant le cesser le feu et la paix dans ces pays alors que sur la situation dans l´Est de la RDC ils ont préférés gardés silence.
Nous sommes engagés dans le processus du pacte pour le futur mais il est important de souligner que nous ne pouvons espérer à un impact très positif aussi longtemps les Nations Unies ne prennent pas au sérieux les questions de paix et sécurité internationale qui affectent le développement des Nations du monde.
Moise Balagizi
RD Congo
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