Dans sa correspondance du 11 Septembre 2024 portant la signature de l’honorable MUHIVWA NGWEBO Godefroy, Député national honoraire, PCA de l’UNIPAD et Expert en paix et réconciliation l’asbl Union pour la Paix et le Développement, UNIPAD en sigle, remercie les autorités publiques congolaises et autres acteurs sociaux de la République Démocratique du Congo, qui, après avoir entendu les plaidoyers en faveur des compatriotes Banyamulenge arrêtés illégalement à Kindu en date du 6 septembre 2024, ont réussi à peser de tout leur poids pour la mise en liberté de ces congolais souvent marginalisés à cause de leur faciès.
Par cette occasion, l’UNIPAD adresse ses remerciements particulièrement à :
1) Son Excellence Monsieur le Ministre national de l’intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières à Kinshasa, pour avoir intimé l’ordre au Gouverneur de la province du Maniema en vue de mettre fin à cette injustice commise sur nos compatriotes,
2) Son Excellence Monsieur le Ministre de la Défense nationale à Kinshasa, pour avoir pris cette question à bras le corps, en intimant l’ordre aux militaires de mettre fin à ces détentions arbitraires,
3) Messieurs les membres du Conseil National de Sécurité pour leur réactivité rapide face à ces arrestations arbitraires de nos compatriotes,
4) Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la province du Maniema, pour avoir exécuté l’ordre lui intimé par sa hiérarchie pour la libération de nos concitoyens,
5) Son Excellence Monsieur le Gouverneur du Sud-Kivu, pour son esprit d’écoute et son sens élevé de la paix et réconciliation dans province,
6) Monsieur le Président de la mutualité des Banyamulenge pour nous avoir fourni des informations fiables et vérifiables nous ayant conduit à établir les plaidoyers couronnés des succès en ce moment,
7) Toutes les personnes de l’intérieur comme de l’extérieur du pays, qui ont, d’une manière ou d’une autre, contribué aux efforts de libération de nos concitoyens.
L’UNIPAD déclare qu’elle ose croire que les autorités qui ont concouru à la libération de ces compatriotes Banyamulenge ne s’arrêteront pas à eux seuls mais pourront élargir ce genre d’actions sur d’autres compatriotes congolais victimes de l’arbitraire de certains agents des services publics de l’État, des Forces Armées, de la Police nationale et des services des renseignements.
A cet effet, l’Union pour la Paix et Développement (UNIPAD) informe toutes ces autorités précitées que nombreux Sud-Kivutiens dont les Banyamulenge, culturellement éleveurs, traversent, depuis des décennies, le pays de l’Est à l’Ouest comme marchands ambulants des vaches.
Ces opérateurs économiques devraient être protégés au lieu d’être considérés ou qualifiés de manière automatique comme des présumés ennemis de la République.
L’UNIPAD pense qu’après contrôle de routine, nécessaire en cette période où le pays est agressé dans sa partie Est, tout citoyen Congolais en général et les Banyamulenge en particulier en ordre avec leurs documents devrait être protégé par les pouvoirs publics, le faciès n’étant pas parmi les critères de détermination de l’ennemi de la République.
L’Union pour la Paix et le Développement (UNIPAD) rappelle par la même occasion que le compatriote NTEZEHO BUKURU, de la communauté Banyamulenge, enlevé le 5 septembre 2024, en pleine journée, au camp des réfugiés Congolais de NYARUGUSU en Tanzanie, par des inconnus à bord d’une voiture à vitres fumées, est toujours introuvable jusqu’à ce jour.
C’est pourquoi l’asbl UNIPAD relance à nouveau les cris d’alarmes au nom de sa famille en direction de :
- Son Excellence Madame la Ministre des Affaires étrangères,
- Madame la Représentante des Nations unies en RDC,
- Monsieur l’ambassadeur de la République Unie de Tanzanie en RDC.
Tous dans le but d’exercer des pressions sur les gestionnaires du camp des réfugiés susmentionné en vue de retrouver vivant notre compatriote NTEZEHO BUKURU.
Ainsi, l’UNIPAD réitère ses sincères sentiments de paix et d’humanisme, valeurs universelles, sans lesquelles, le vivre ensemble sur cette planète Terre serait impossible.
La rédaction
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