Au lendemain de la sortie médiatique de Me Alain SHUKURU sur la chaîne Media News, Me Idesbald BYABUZE Katabaruka ( IBK), cadre politique de l’AFDC-A de l’honorable Modeste Bahati LUKWEBO, enseignant des Universités et Avocat au Barreau du Sud-Kivu a tenu à adressé un message indigné à Me Alain SHUKURU; un message d’aîné à son jeune frère ainsi libellé :
Cher frère et confrère Alain,
En prenant la liberté de vous écrire le présent message, la salutation que je vous adresse d’entrée de jeu est aux antipodes de celle à laquelle tous mes étudiants, anciens et nouveaux ainsi que nos estimés confrères ont droit de ma part de coeur joie, affectueusement et chaleureusement à l’occasion de quelque rencontre en toutes circonstances de lieu ou de temps.
Je ne lève pas le voile sur cette hantise sans hypocrisie devenue l’objet de votre plaisir suprême à savoir, un acharnement viscéral sur la personne du Professeur et Honorable Sénateur Modeste BAHATI Lukwebo.
Pas plus tard qu’en début de cette semaine finissant, vous vous êtes servi pour la énième fois d’un plateau de télévision pour extirper de vous et déverser le trop-plein de votre hargne envers un vieux, mari, père de famille, enseignant, chef d’un grand parti politique (AFDC-A) et illustre homme d’Etat congolais.
Je suis certain de ne pas être seul à avoir ressenti une grande indignation et une honte indescriptible devant votre numéro de cirque savamment agrémenté d’une pluie de petites questions et autres incises de la part du journaliste visiblement heureux d’obtenir de votre piteuse prestation un surplus d’opprobre sur MBL de la bouche d’un jeune, chrétien, intellectuel, ancien militant du parti précité et de surcroît, un avocat.
Ce double cocktail de qualités et qualifications de la part de votre souffre-douleur, MBL, et de la vôtre propre aurait dû être à mon humble avis, le rubicon à ne pas franchir.
Malheureusement, vous avez oublié tout du respect, de la déférence et de la révérence en tant que valeurs cardinales de l’éducation reçue de nos chers parents.
Aussi, vous avez délibérément foulé aux pieds la retenue caractéristique d’une personne normalement instruite et pire, les consignes déontologiques de la profession d’avocat dont le sacro-saint socle est le serment de ne dire que la vérité, ne défendre que des causes justes et lutter pour la dignité humaine.
C’est par pudeur que je m’empêche de transcrire dans ces lignes les détails de vos graves et multiples accusations sur celui que comme dans un jeu d’enfant, vous ramenez à votre niveau; ô temps, ô moeurs !
Cher jeune frère Alain, comme vous avez changé !
Des cinq années à la faculté de droit au rythme endiablé des épisodes de votre cinéma actuel, votre descente aux enfers tend vers l’irréversibilité.
Je suis d’autant outré que contrairement à ceux et celles à la formation desquels j’ai apporté aussi ma très modeste touche et qui sont ma fierté légitime et ma force, votre cliché négatif aussi tranchant soit-il, écorne seulement votre réputation et pas d’un iota celle de la cible contre laquelle vous semblez n’être qu’un minable épouvantail agité par des mains invisibles.
Ainsi dit, je vous exhorte vivement à vous reprendre.
Cher confrère, sur un autre registre, je ne vous apprends rien en matière de délinquance.
Croyant sûrement bien faire en jouant la vedette de votre série à acteur unique, vous vous êtes, par vos accusations et insinuations restant à prouver et démontrer, aventuré dangereusement sur un terrain infractionnel.
Je crains que vous ne vous retrouviez un jour dans le box de ces accusés pour lesquels, avocats, nous débordons tous d’adresse et d’énergie pour sauver nos clients de la culpabilité.
J’ignore si l’offense à un homme, à sa famille et aux milliers de ses partisans sera immergée et absoute sans conditions dans une fontaine de pardon rien que par magnanimité des coeurs blessés.
Enfin, cher SHUKURU, de tout ce qui précède, qu’il vous plaise de retenir de votre ainé et confrère que j’ai l’avantage d’être, mes conseils gratuits à prendre ou à laisser :
*ne trahissez pas outre-mesure vos chers parents et vos éducateurs;
*cultivez le plus grand respect pour plus grands que vous et pour nos us et coutumes shi;
*évitez autant que possible l’attrait des micros et des caméras qui vous catapultent sur votre propre planète où tout pour vous est licence;
*recourez à vos sentiments de croyant en Dieu dont la reconnaissance des torts et l’amende honorable sont des vertus.
Un proverbe du sage et valeureux peuple Nyindu de la Province du Sud-Kivu enseigne que tout individu réfractaire aux conseils et autres remarques disparaît comme l’eau d’une rivière qui a quitté son lit.
Fait à Kinshasa, le 14.09.2024
Fraternellement,
Le Patriote
Me Idesbald BYABUZE Katabaruka (IBK)
Cadre de L’AFDC-A
La rédaction
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