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SUD-KIVU/ INFRASTRUCTURES : La société civile d’Uvira et Fizi salue les efforts du gouverneur Purusi et appelle à l’intervention urgente pour la réhabilitation de la RN5

La société civile d’Uvira et de Fizi exprime sa gratitude envers le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi Sadiki, pour les initiatives entreprises en vue de la réhabilitation de la Route Nationale n°5 (RN5), particulièrement sur le tronçon reliant Uvira à Fizi.

Selon plusieurs sources locales, le gouverneur a récemment réuni autour de lui les principaux intervenants du secteur des infrastructures, notamment l’Office des routes et le FONER, afin d’évaluer l’état actuel de la route et d’examiner les mécanismes nécessaires au démarrage rapide des travaux de réhabilitation.

Cependant, malgré ces efforts, la société civile tire la sonnette d’alarme sur la dégradation avancée de cette voie d’importance capitale. D’après ses représentants, la situation est devenue critique, et si aucune action urgente n’est entreprise, une partie de la RN5 pourrait s’effondrer définitivement.

Les acteurs locaux rapportent que plusieurs ponts sont déjà endommagés, notamment le pont Mboko dont l’effondrement rend la circulation presque impossible sur ce tronçon.
Aujourd’hui, les usagers n’ont d’autre choix que d’emprunter des embarcations rapides sur le lac Tanganyika pour rallier Baraka depuis Uvira — une solution risquée rendue nécessaire par la montée des eaux ayant englouti les escarpements de Luhanga.

La situation est tout aussi préoccupante au niveau du pont Mutambala, dont l’état de délabrement menace de couper totalement l’accès aux véhicules. Son effondrement plongerait plusieurs localités dans un isolement quasi total, aggravant les difficultés d’approvisionnement et de mobilité.

De manière générale, la vétusté de l’ensemble du tronçon Uvira–Fizi compromet gravement la circulation des personnes et des biens. Or, cette route nationale revêt une importance stratégique majeure, reliant non seulement plusieurs territoires du Sud-Kivu, mais aussi les provinces du Tanganyika, du Maniema et du Kasaï.

« Si rien n’est fait avant les grandes pluies d’octobre, une partie de cette route nationale risque de disparaître définitivement », avertit la société civile, appelant l’Office des routes à passer rapidement à l’action.

Pour la société civile, la réhabilitation de la RN5 n’est plus un simple projet d’infrastructure, mais une urgence nationale. Elle demeure essentielle pour relancer les échanges économiques, renforcer la sécurité et garantir la libre circulation des populations dans cette partie du pays.

La rédaction


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