Un jour après les bombardements nocturnes du mercredi 23 octobre survenus sur le site de l’usine d’or de Twangiza Mining, dans le territoire de Mwenga (Sud-Kivu), les activités ont été totalement suspendues. Les employés, visiblement traumatisés, ont quitté les lieux dès l’aube, redoutant de nouvelles frappes.
Selon plusieurs témoins rencontrés sur place, les attaques auraient été menées par des drones d’origine encore inconnue, causant d’importants dégâts matériels et un arrêt complet de la production. Deux mortiers métalliques utilisés dans le processus d’extraction de l’or ainsi qu’un camion-citerne servant à l’approvisionnement en carburant auraient été détruits.
« L’usine venait tout juste de reprendre la production la veille, après la réparation des turbines endommagées lors du premier bombardement. Vers 1h10 du matin, nous avons aperçu un drone survoler la zone avant de larguer plusieurs bombes sur les installations. Cette fois-ci, l’usine ferme complètement », a témoigné un ouvrier joint sur place.
Pour l’heure, aucune autorité locale ou nationale ne s’est encore exprimée sur l’identité des auteurs ni sur les motivations de ces frappes. Cette nouvelle attaque compromet davantage la relance des activités minières dans une zone déjà fortement marquée par l’insécurité persistante et la présence de groupes armés.
La rédaction
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