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BENI/ SECURITE : Les Infirmiers de Beni durcissent leur mouvement de grève et dénoncent l’insécurité

L’infirmier superviseur de la Zone de Santé de Beni JOSEPH KAMBALE assassiné le Mardi soir 22 Juillet 2020, a été inhumé ce Samedi 25 Juillet au cimetière de Paida, ville de Beni. Les infirmiers restent fermes et durcissent leur mouvement de grève et exige que l’auteur intellectuel de ce meurtre soit trouvé et comprendre les raisons de sa mort a précisé Munyama Moïse président de l’ordre des infirmiers de la ville et territoire de Beni.

« Tous les prestataires des soins sont sous émotion sur l’étendue de la ville et territoire de Beni à cause de la mort de notre confrère et que seulement nous organisons le service minimum parce que nous devrions triller parmi ces prestataires qui sont assez moins émotionnés pour garantir la vie de nos clients. Vous savez dans notre métier, ce n’est pas n’importe qui, qui pouvait prendre en charge les malades. Sous une grande émotion, on n’est pas autorisée de prendre en charge un malade sous peine de connaitre un accident, ça c’est la première raison. Et la deuxième, qu’a cela ne tienne même si les audiences ont commencé, nous voudrions quand même connaitre qui a envoyé les tueurs mais aussi pourquoi ces auteurs ont été envoyés. La décision est qu’il y aura une évaluation Mardi 27 Juillet après l’audience du Lundi 26 Juillet« .

Muhindo Bakwanamaha Modeste Maire de ville ad intérim, appel les infirmiers à faire confiance à la Justice et pense que décision de durcir leur grève vient alourdir la misère de la population de Beni victime perpétuelle  de l’insécurité des ADF.

« Nous sommes en deuil mais arrêter avec les activités avec tous les éléments que j’avais mis à votre connaissance, ça devrait mettre en difficulté toute la population qui est d’abord en difficulté. Je voudrais vous solliciter encore une fois, ne posons pas des actes à l’endroit de cette population victime innocente des affres de l’insécurité, à cette situation, vous ajoutez le manque des prestataires dans les structures, ça serait alourdir la misère de la population. Encore, je réitère l’appel que j’avais fait la fois passée, le malheur nous est arrivé, laissons la justice évoluer. Et à travers ce procès, nous allons comprendre plus comment les gens sont en train de mourir dans la ville« , dixit Bakwanamaha Modeste.

Précisons que la deuxième audience du meurtre de l’infirmier JOSEPH se poursuit ce Lundi 26 Juillet 2020.

Trois prévenus poursuivis sont présentés par l’officier du ministère public. Il s’agit de deux militaires BAU MABUKAKA et YAKURWANGA TSHIKONGO et d’un civil Prince BOKOLO NKUMU.

Le militaire Yakurwanga, est présenté comme présumé propriétaire de l’arme utilisée par Mabukaka Bau qui a mis fin à la vie de l’infirmier JOSEPH KAMABALE. Ces derniers ont eu l’appui de BOKOLO PRINCE comme complice dans ce meurtre, selon le Ministère Public.

AMZA BELHADJI/ Correspondant à Beni


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