Dans une déclaration de l’Alliance Universelle des droits fondamentaux (AUDF), Maître Henry Wemboluwa Otshudi, dénonce la tournure que le dossier du meurtre de l’homme d’affaire Simba Ngazayo est en train de prendre.
Selon lui, ce dossier a tendance aujourd’hui à prendre l’aspect d’un règlement de compte foncier au lieu d’un meurtre.
Ainsi dans la déclaration de l’AUDF, un SOS a été lancé à l’endroit des autorités politico-administratives et judiciaires à Goma, Bukavu et Kinshasa, pour dénoncer le fait que plus de 40 personnes ont étés arrêtées à Bukavu, Kalehe, Goma et Masisi pour être transférées à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa.
Toutes ces personnes aujourd’hui ont plus de 40 jours de détention sans être entendus.
Par conséquent pour la déclaration de l’AUDF, un certain Abdoul et ses acolytes auraient étés arrêtés à Goma et auraient reconnus le fait. L’AUDF recommande à l’auditorat militaire de poursuivre ces suspects au lieu de vouloir régler des comptes à tous ceux qui avaient eu des antécédants foncier avec la famille Ngezayo.
L’AUDF déplore même le fait qu’un concervateur des titres immobiliers pour avoir posé des actes sur la concession Ngezayo et un homme d’affaires de Goma pour avoir loué ses engins aux autochtones ont étés arrêtés dans ce dossier.
Par ailleurs Maître Henry Wemboluwa demande à la justice militaire de libérer tous les civils arrêtés seulement pour avoir eu des antécédants fonciers avec la famille Ngezayo et de ne s’en prendre qu’aux véritables assassins qui ont eux-mêmes reconnus les faits.
Et de poursuivre que conformément à l’article 150 de la constitution Congolaise, seuls les militaires et policiers sont passibles devant les juridictions militaires et que donc tous les civils arrêtés dans ce dossiers devraient être renvoyés devant leurs juge naturel qui n’est autre que le tribunal du lieu où les faits ont étés commis.
Chelsea Malaika
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