Le Ministre National de l’Agriculture a reçu à son cabinet de travail de la Gombe, le Gouverneur Théo Ngwabidje et son collègue Jean Bamanisa Saidi de l’Ituri.
Au centre des échanges, l’évolution du Projet intégré de croissance agricole dans les grands-lacs(PICAGL). A l’occasion, les failles qu’enregistrés jusqu’à ces jours ce projet et les pistes de solution ont été passées au peigne fin. Il a été constaté qu’à 17 mois de la fin du projet, sur les 324 km des routes de desserte agricole que le projet devait réhabiliter, aucun mètre n’a été réalisé. Il en est de même de l’aménagement hydro-agricole, des centrales hydroélectriques ou encore de l’adduction d’eau n’ont été réalisés. Il a été relevé aussi des failles au niveau de la Coordination du projet qui se caractérisent par la centralisation de toutes les activités à Kinshasa, ce qui conduit au retard dans la réalisation de certaines d’entre elles.
En guise de solution à ces failles, le Gouverneur du Sud-Kivu a proposé, notamment, que la Banque Mondiale, principale bailleur des fonds, donne l’avis de non objection des études à impact environnemental et social déposé par l’UNOPS pour démarrer les activités des routes. Pour les aménagements hydro-agricoles, que le projet donne ce travail à l’ONG ZOA qui a déjà entrepris ce projet dans la plaine de la Ruzizi.
Bref, pour capitaliser les 17 mois restants du projet il faudra une évaluation mi-parcours du projet PICAGL car elle était prévue pour le mois de juin 2020 afin de corriger et réorienter certaines activités, ont soulignés les participants à cette séance de travail.
Désiré Kyakwima
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