Les gestes barrières pour se protéger contre le Coronavirus ne sont plus respectés par une importante frange de la population aussi bien dans la Capitale Kinshasa que dans les Provinces. A Kinshasa, plusieurs étudiants, qui fréquentent les instituts supérieurs et universités, ne portent plus les masques. Ils sont collés les uns des autres dans leurs auditoires.
Le relâchement dans la lutte contre la COVID-19 est perceptible dans les universités et instituts supérieurs. Des cinq gestes barrières connus dans la lutte contre le Coronavirus, seule la prise de température à l’entrée de certains établissements de l’enseignement supérieur et universitaire rappelle de l’existence de la pandémie.
Le port de masque reste facultatif chez certains étudiants. La présence systématique des dispositifs de lavage des mains que l’on a observé juste après l’annonce de la reprise des cours a presque disparu, d’autres existent mais sans eau ni savon.
Si à l’Université pédagogique nationale (UPN) les étudiants font la queue chaque matin pour la prise de température, dans cette même institution, le dispositif de lavage des mains ne fonctionne plus comme avant.
A l’Université de Kinshasa, toutes les entrées sont libres d’accès. Aucun contrôle n’y est observé.
Cette situation est la même dans les institutions d’enseignements supérieurs et universitaires privées.
Et pour tant les entrées de ces établissements sont devenues des lieux privilégiés pour les petits vendeurs des cache-nez et autres gels hydro alcoolique.
Vanessa Nzigire
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