Une nouvelle tragédie endeuille l’est de la République Démocratique du Congo. Au moins 80 personnes ont été tuées lors d’une attaque attribuée aux rebelles islamistes des Allied Democratic Forces (ADF), affiliés à l’État islamique en Afrique centrale (ISCAP), dans la soirée du dimanche à Ntoyo, un village situé à proximité de la zone minière de Manguredjipa, dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Selon les premières informations relayées par des sources locales, 75 corps ont déjà été retrouvés par les habitants de la région, tandis que d’autres victimes seraient encore portées disparues. Le bilan pourrait donc s’alourdir dans les prochaines heures.
Les assaillants auraient pris d’assaut le village en pleine nuit, semant la terreur parmi les habitants. Les survivants décrivent une attaque d’une extrême violence, marquée par des tirs nourris et des incendies de maisons.
Les ADF, originaires de l’Ouganda, mènent depuis plusieurs années des exactions dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, multipliant massacres, enlèvements et pillages. Cette nouvelle attaque confirme une fois de plus leur capacité de nuisance malgré les opérations conjointes menées par les Forces armées de la RDC (FARDC) et l’armée ougandaise.
Les autorités locales appellent à une intervention urgente afin de protéger les populations civiles, souvent abandonnées à elles-mêmes face à la barbarie des groupes armés.
La rédaction
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