À quelques jours de la rentrée scolaire, les enseignants du Nord-Kivu annoncent qu’ils ne reprendront pas les cours tant que leurs arriérés de salaire ne seront pas intégralement payés. Cette décision place la rentrée 2025-2026 sous le signe de l’incertitude dans cette province de l’est de la République démocratique du Congo.
Selon les syndicats du secteur de l’éducation, plusieurs mois d’impayés sont à l’origine du mouvement. « Nous ne pouvons pas continuer à travailler sans être rémunérés. Le paiement de nos salaires est une condition non négociable », a déclaré un représentant syndical.
Du côté des autorités provinciales, l’existence des arriérés est reconnue, mais des discussions seraient en cours avec le gouvernement central pour trouver une solution. Les responsables appellent les enseignants à privilégier le dialogue et à éviter de compromettre l’année scolaire.
Cette situation suscite des inquiétudes parmi les parents d’élèves. Dans une région déjà marquée par l’insécurité et les déplacements de populations, plusieurs redoutent que les retards dans la reprise des cours n’accentuent les difficultés rencontrées par les enfants dans leur parcours scolaire.
Pour l’instant, aucune date précise n’a été annoncée pour le règlement des salaires dus. La reprise effective des cours au Nord-Kivu dépendra donc de l’issue des négociations entre les enseignants et les autorités compétentes.
La rédaction
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