Le gouvernement et l’entreprise américaine Kobold Metals ont signé, ce jeudi 11 juillet à Kinshasa, un accord de principe portant sur l’exploration minière en République démocratique du Congo. La cérémonie s’est tenue à la Cité de l’Union africaine, en présence du président Félix Tshisekedi.
Cet accord, paraphé par le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, et le directeur général de Kobold Metals en RDC, Benjamin Katabuka, marque le début d’un partenariat stratégique visant à renforcer les investissements américains dans le secteur extractif congolais.
Selon M. Katabuka, l’engagement de Kobold Metals s’articulera autour de trois axes principaux : la numérisation des données géologiques congolaises, l’utilisation de technologies avancées – notamment l’intelligence artificielle – pour optimiser l’exploration, et le développement d’un projet minier de lithium à Manono, dans la province du Tanganyika.
«La RDC regorge de données géologiques inexploitées. Notre objectif est de les numériser, de les rendre accessibles et d’attirer davantage d’investissements dans le secteur minier», a déclaré le représentant de la firme américaine, ajoutant que des demandes de permis de recherche seront prochainement déposées.
L’accord s’inscrit dans le cadre plus large de la coopération entre les États-Unis et la RDC, notamment autour des chaînes d’approvisionnement en minerais critiques. Kobold Metals a également exprimé son intention de former et recruter des Congolais, tout en contribuant au développement d’infrastructures dans les zones d’exploitation.
Par Sasa studio
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