RDC/ ENSEIGNEMENT: Félix Tshisekedi ordonne une enquête sérieuse au SECOPE

Le Chef de l’État congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, dans sa communication aux membres du Gouvernement ayant pris part à la 42ème réunion du conseil des ministres, tenue par visioconférence, le vendredi 31 juillet 2020, abordé la situation qu’il a qualifiée de préoccupante au sein du Ministère de L’EPST, situation marquée par l’affectation des nouvelles unités et création des nouveaux bureaux gestionnaires.

Selon le compte rendu du conseil des ministres, des informations parvenues au Président de la République, il appert que des nouvelles unités auraient été affectées et des nouveaux bureaux gestionnaires créés, impactant ainsi considérablement l’enveloppe salariale dédiée à l’éducation nationale dans le contexte actuel du programme de la gratuité de l’enseignement primaire.

Face à cette situation, le Chef de l’État a instruit le gouvernement de prendre toutes les dispositions qui s’imposent, afin de diligenter une enquête indépendante au sein du SECOPE dont la mission va consister à tirer les choses au clair en identifiant ces nouvelles unités et ces nouveaux bureaux gestionnaires créés.

Pour rappel plusieurs milliers d’enseignants « nouvelles unités », attendent depuis avril 2020 leur mécanisation au budget de l’État, alors qu’ils travaillent depuis des années pour certains, des mois pour d’autres, sans être payé par l’État. Ils vivaient des contributions ponctuelles des parents, qui ont été  supprimées, avec le programme de la gratuité de l’enseignement de base instauré par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Pour plusieurs observateurs, des manœuvres tendant à faire gonfler les statistiques des enseignants “nouvelles unités” avaient déjà été dénoncées ; des pratiques qui du reste tendant à faire échec au  programme du Chef de l’Etat. Plusieurs nouvelles écoles auraient été créées et des enseignants nouvelles unités recrutés, et recensés en pleine année scolaire 2019-2020.

Comme qui dirait, « les Congolais n’aiment pas leur pays ».

Blanchard Borauzima