LES GRANDS TITRES

RDC/ JUSTICE: 100 ONGs Congolaises dénoncent les arrestations arbitraires et la déportation à Kinshasa de 140 personnes du Nord et Sud-Kivu et de 34 personnes du Sud-Kivu, respectivement dans le dossier de l’assassinat de Simba Ngazayo et du dossier du crime économique et financement du terrorisme ( Mémorandum)

Dans un mémorandum dont une copie a été exploité par la rédaction de www.masharikirdc.net, 100 ONGs Congolaises dénoncent des graves violations des droits humains, arrestations arbitraires, détention illégales, déportation des hommes, des femmes et des enfants de Bukavu-Goma jusque dans la prison militaire de Ndolo à Kinshasa.

En effet, ces organisations, dans leur correspondance, avec 140 personnes hommes, femmes et enfants avaient étés arrêtées à Goma et à Buzi Bulenga dans un conflit foncier opposant Monsieur Victor Ngezayo à la population locale depuis Août 2020.

Dans ce document, ce conflit foncier a vite été associé à l’assassinat de l’homme d’affaire Simba Ngezayo, fils biologique de Monsieur Victor Ngezayo.

Notons que toutes ces personnes sont depuis leur arrestation gardées en détention sans jugement et plusieurs manœuvres de les maintenir dans cette situation sont mise en oeuvre pour retarder le jugement indéfiniment dans le seul objectif de faire souffrir et torturer moralement certains innocents.

Et aux auteurs du document de s’interroger comment 140 personnes pouvaient-elles participer à un assassinat?

Dans un autre chapître, le même Mémorandum dénonce le fait que trente-quatre (34) personnes (opérateurs économiques Congolais et expatriés) et responsables des services de l’état furent arrêtées à Bukavu, le 01 Mai 2023 pour garantir le monopole de ce qu’il qualifie des pro-dirigeants Congolais dans l’achat des minerais voilés en terrorisme et collaboration avec un État ennemi à la RDC. Toutes ces personnes en relation avec le commerce des minerais furent brutalement arrêtées et conduites manu militari, leurs bureaux, leurs biens, argents furent confisqués. Ces personnes ont directement été également embarquées dans un avion-cargo de Bukavu à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa où ils croupissent dans des conditions infra humaines et sans jugement jusqu’à ce jour.

Leur crimes ou pêchés, poursuit le document, c’est de n’avoir pas obéi au monopole secret d’achat des minerais d’or au profit des acheteurs pro-pouvoir.

Ces ONGs regrettent le fait qu’au lieu que le Gouvernement soutienne les opérateurs miniers enregistrés au registre de commerce et engagés à travailler officiellement, c’est plutôt surprenant qu’ils furent arrêtés, pendant que ceux qui opèrent dans la clandestinité et la fraude sont totalement libre comme si le Gouvernement refuse d’inviter les opérateurs économiques miniers à se conformer à la loi.

A ce sujet d’ailleurs, toutes les associations de la société civile congolaise et internationale ont appelé récemment le Gouvernement, les Ministres de la justice, des droits humains, le Conseil Supérieur de la Magistrature, l’Auditeur Général des FARDC, la Monusco afin de libérer immédiatement ces opprimés et victimes des violations des droits humains en République Démocratique du Congo.

C’est pourquoi, la centaine d’ONGs Congolaises s’adressent
urgemment par cette occasion au Haut-Commissaire des Nations-Unies pour les droits de l’Homme, au Conseil de droits de l’homme, ODEP, ACAJ, ASADHO, PDH, LUCHA, UNICEF, à la Cour Pénale Internationale, aux USA, à l’Union Européenne, à l’Union Africaine, au Président Congolais, à la Ministre de la justice, des droits de l’Homme, Mines, aux Procureur Général de la République, au Procureur Général près la Cour de Cassation et à l’Auditorat Général de mettre fin à ces graves violations des droits de l’Homme et la forfaiture de la justice Congolaise qui tend à transformer les conflits civils ou fiscal en crimes graves.

Jean Serge B


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