Le Groupe de Travail sur la Justice Transitionnelle GTJT /BCNUDH a été reçu en audience de travail ce jeudi 20 mai 2021 par Son Excellence Monsieur le Ministre des Droits humains, Me Albert Fabrice Puela, en son cabinet.
La délégation du Groupe de Travail pour la Justice Transitionnelle était composé de 4 délégués pour la société civile à savoir: Me Thérèse Kulungu Mbungu, cordonnatrice; M. Bienvenu Karhakubwa Nam’ebigaba, Secrétaire Exécutif, Me Louis d’Or Kapitene Lukula ( BERCO) membre et Me Dickson Dikangu Kaleka ( CAD) membre ; et 3 délégués pour le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme ( BCNUDH): M. Soulemane. M. Éric Semien et M. Koffi.
Le GTJT a remis au ministre solennellement la Déclaration de Kinshasa et le résumé exécutif de l’atelier de formation de formateurs sur la Justice Transitionnelle en RDC de Pullman hôtel du 6 au 7 mai 2021 et lui a remercié pour sa présence active à ces assises.
Le Ministre de Droits humains a pour sa part remercié la délégation du GTJT et lui a rassuré l’engagement de son ministère en particulier et tout le gouvernement en général pour garantir le respect des droits de l’homme en réponse à la préoccupation de la population congolaise mais aussi de la communauté internationale; cela s’inscrit clairement dans la vision du Chef de l’Etat qui prône l’Etat de droit.
La justice Transitionnelle parait une approche appropriée pour apporter réponse aux victimes, ramener la paix, combattre l’impunité et construire un climat de confiance nécessaire pour une garantie de non répétition de ce genre des crimes ou des conflits.
Le ministre a promis de travailler en étroite collaboration avec la société civile sur cette thématique et saluer cet accompagnement du Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), les défis étant énormes.
Le ministre a noté qu’il suit la situation pour que même pendant ce temps de siège dans les provonces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour que les droits humains soient respectés pour redorer l’image de la RDC.
Il reste vrai que depuis l’état de siège, il s’observe qu’il n’y plus eu des massacres des populations civiles en masse à Béni sauf quelque cas isolé notamment l’assassinat d’un Imam.
Masharikirdc
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