Par Me Idesbald BYABUZE Katabaruka, Avocat au Barreau du Sud-Kivu
La paix est sans doute le mot le plus prononcé, mais aussi le plus difficile à vivre. Dans une lettre ouverte adressée à ses compatriotes congolais, Me Idesbald BYABUZE Katabaruka, avocat et cadre de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo (AFDC), invite à une profonde réflexion sur la valeur de la paix, ses ennemis, et la force qu’elle représente.
La paix, ce trésor rare et redouté
« Rien n’est aussi commun que le mot paix, mais rien n’est aussi rare », écrit Me BYABUZE.
Pour lui, la paix fait peur à ceux qui lui ont fait mal. L’ennemi de la paix, rongé par la culpabilité, cherche souvent refuge dans une justification vaine : “la vie me propose…”.
Mais, rappelle-t-il, la vie ne propose jamais le mal ni l’égoïsme : elle invite à choisir le bien, la réussite et l’altruisme. Celui qui étouffe volontairement son humanité finit par se priver de paix intérieure.
La paix, force des braves et salut des nations
L’auteur estime que la paix profite à tous : « bons et mauvais, victimes et tortionnaires, détenteurs du pouvoir et rebelles ». Elle n’est donc pas un signe de faiblesse, mais bien « l’œuvre des braves », soucieux de sécurité collective, de vivre-ensemble et de développement durable.
Dans ce sens, il salue la main tendue du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à son homologue rwandais Paul Kagame, un geste qu’il qualifie de courageux et porteur d’espoir pour un retour durable de la paix en République Démocratique du Congo, et, pourquoi pas, dans toute la région des Grands Lacs.
Un appel à la réconciliation régionale
L’avocat rappelle que la coopération régionale n’est pas une utopie :
« Les pères fondateurs de la Communauté Économique des Pays des Grands Lacs (CEPGL) — Jean-Baptiste Bagaza, Mobutu Sese Seko et Juvénal Habyarimana — avaient déjà tracé la voie d’une paix possible entre frères d’aujourd’hui devenus ennemis, mais appelés à redevenir amis demain. »
La paix, une responsabilité collective
Pour Me BYABUZE, chaque Congolais doit faire de la paix une quête personnelle et collective :
« Puissions-nous défendre notre chère patrie avec la même ardeur que celle que nous mettons à rechercher la paix », conclut-il.
Et de lancer, en guise de bénédiction républicaine : « Vivement la paix ! »
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Par Me Idesbald BYABUZE Katabaruka (IBK)
Avocat au Barreau du Sud-Kivu
Cadre de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo (AFDC)
République Démocratique du Congo
Tél. : (+243) 997 724 258
La rédaction
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