Leila Zerrougui, La cheffe de la mission onusienne MONUSCO, multiplie ce derniers temps des plaidoyers pour la stabilité de la RDC qui, d’après elle, passe notamment par la préservation des acquis de l’alternance au sommet de l’Etat. Pour Leila Zerrougui au cours de la Conférence de Presse Hebdomadaire de la Monusco, l’alternance politique en RDC ne doit pas être un accident de l’histoire.
L’alternance « doit se poursuivre, et il faut construire la paix, la stabilité, l’esprit d’alternance. On est au pouvoir pour un temps et un jour on doit partir, quelqu’un d’autre vient, ce n’est pas un drame, ce n’est pas par la guerre, par la mort ou par la destruction », a-t-elle renchérie.
Pour conclure ce chapitre Leila dit : « on n’a pas eu d’alternance depuis les premières élections, après ces deux élections on a eu la guerre qui a éclatée. Donc la première priorité c’est de ne pas reproduire ce qui s’est passé en 2006, 2008, 2011, 2013, et puis 2014. On était dans le désordre jusqu’en 2018. »
De manière clair et formelle, pour la numéro Un de la Monusco la reforme électorale est irréversible en RDC et la classe politique du Pays doit s’y prêter.
Deborah Ndirira
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