La démission de l’honorable Vital Kamerhe à la tête de l’Assemblée nationale ouvre une nouvelle bataille politique autour de sa succession. Dans les couloirs du Palais du Peuple, plusieurs grands noms circulent déjà. Parmi eux, celui de l’honorable Aimé Boji Sangara, élu de Walungu et de la ville de Bukavu, se distingue par son parcours et son profil.
Un parcours politique solide
Trois fois élu député national à Walungu et une fois à Bukavu, Aimé Boji a occupé à plusieurs reprises le poste stratégique de président de la commission Écofin de l’Assemblée nationale. Ce qui lui a permis d’acquérir une expérience de gestion et de contrôle budgétaire reconnue. Originaire de Walungu mais ayant grandi à Bukavu, Boji incarne ce double ancrage territorial qui lui vaut le surnom de « garçon BK ».
Des œuvres concrètes sur le terrain
Au-delà de ses fonctions parlementaires, Aimé Boji est l’un des rares députés dont les actions sont visibles sur le terrain. Par ses propres moyens, il a électrifié plusieurs artères de Bukavu, Kabare et Walungu, construit des écoles et des églises, et initié le drainage du grand marais de Nyangezi, grenier agricole de la région. Ces réalisations renforcent son image d’homme d’action au service de sa base électorale.
Un homme de foi et de conviction politique
Catholique fervent, Aimé Boji est également perçu comme un défenseur inébranlable de la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi. Il n’a cessé d’apporter son soutien aux FARDC et aux Wazalendo dans leur combat pour la sécurité et l’intégrité du territoire national.
Un profil qui rassure
Sur le plan géopolitique, Aimé Boji partage la même zone linguistique que son prédécesseur Vital Kamerhe, ce qui pourrait faciliter une transition équilibrée à la tête de la chambre basse. De plus, il reste l’une des rares figures politiques à faire l’unanimité dans les huit territoires du Sud-Kivu, un atout précieux dans un contexte marqué par les clivages régionaux.
Conclusion
Fort de son expérience, de ses actions concrètes et de sa proximité avec les populations, Aimé Boji apparaît comme un candidat crédible pour diriger l’Assemblée nationale. Si la décision finale revient au chef de l’État, il est indéniable que l’honorable Aimé Boji Sangara incarne un choix de compétence, de loyauté et d’équilibre.
La rédaction
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