Par Espoir Safari
Il devient de plus en plus important, si pas nécessaire, qu’Aimé Boji exprime clairement ses intentions politiques. Laisser planer le doute sur ses motivations ou tester l’opinion publique avant toute déclaration officielle ne fait qu’entretenir la confusion et affaiblir la confiance des électeurs. La transparence demeure une vertu politique essentielle, surtout dans un contexte où la population aspire à des leaders sincères et assumés.
Au-delà de la simple présentation de sa candidature, Aimé Boji devra impérativement bénéficier du soutien de sa famille politique, l’Union sacrée, dont l’appui franc et sans hypocrisie sera déterminant. Cette coalition devra valider ouvertement ses ambitions afin d’éviter toute ambiguïté interne.
L’homme politique devra aussi tendre la main à ses collègues députés, en particulier ceux de son espace linguistique et géopolitique, afin d’asseoir sa crédibilité et de créer une dynamique unificatrice. Cette démarche exige de la souplesse, de l’élégance politique et sociale, mais aussi un sens aigu du rassemblement.
Il est temps de rompre avec cette pratique politique où certains sondent l’opinion publique à travers des calculs personnels avant de se déclarer officiellement candidats. Une telle stratégie donne souvent l’image d’un opportunisme politique plutôt que d’un engagement sincère.
Rappelons qu’en avril 2024, avant son élection, Vital Kamerhe avait été désigné candidat à la présidence de l’Assemblée nationale par la majorité présidentielle, l’Union sacrée pour la Nation, à l’issue d’une primaire. Ce précédent démontre qu’une démarche claire, transparente et collective reste la voie la plus crédible vers la légitimité politique.
La rédaction
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