Le Procureur militaire a requis, lundi, une peine de 15 ans de prison ferme contre sept officiers supérieurs des FARDC, accusés d’avoir planifié une tentative de coup d’État contre le Président Félix Tshisekedi.
L’audience s’est tenue à la Haute Cour Militaire, siégeant en audience publique à la prison de Ndolo (Kinshasa). Outre la lourde réquisition contre les principaux prévenus, l’accusation a plaidé pour la libération de plusieurs autres accusés, faute de preuves suffisantes. Deux d’entre eux pourraient bénéficier de circonstances atténuantes, ayant collaboré avec la justice.
Le procès attire une grande attention tant à l’échelle nationale qu’internationale. Il est considéré comme un test crucial pour la justice militaire congolaise et un révélateur de la solidité des institutions politiques dans un pays marqué par une histoire de mutineries et de tentatives de putsch.
Depuis son ouverture, l’affaire soulève un vif débat autour de la loyauté de l’armée envers le pouvoir civil, de la sécurité nationale et du rôle de la justice dans la défense de l’ordre démocratique instauré sous la présidence Tshisekedi.
La rédaction
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