Le groupe armé M23, actif dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), est accusé par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) d’avoir commis de graves violations des droits humains. Selon le rapport publié récemment, ces actes comprennent meurtres, privations graves de liberté, tortures, viols, esclavage sexuel et exécutions sommaires.
Les violations se sont concentrées dans les territoires de Rutshuru et Binza, à proximité du parc national des Virunga. Le rapport indique que plus de 140 civils, majoritairement d’origine hutu, ont été tués en juillet 2025, et le nombre total de victimes pourrait dépasser 300.
Le HCDH souligne également la responsabilité du Rwanda, accusé de soutenir le M23 par des formations et la fourniture d’armes, une accusation que Kigali rejette fermement.
Parallèlement, les Forces armées de la RDC (FARDC) et certaines milices pro-gouvernementales, comme les Wazalendo, sont également pointées du doigt pour des violations graves des droits humains, incluant meurtres, viols, pillages et usage d’enfants soldats. Ces atrocités ont entraîné la mort de milliers de personnes et le déplacement de centaines de milliers d’autres depuis la fin de l’année 2024.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Turk, a qualifié ces actes d’« atrocités horribles » et a appelé à la responsabilité des auteurs, insistant sur la nécessité d’une justice internationale pour les victimes.
La rédaction
Articles similaires
En savoir plus sur Mashariki RDC
Subscribe to get the latest posts sent to your email.