La situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est en général, dans la province du Nord-Kivu en particulier, préoccupe non seulement les populations locales, mais également leurs représentants au niveau tant provincial que national. Décriant la persistance de l’insécurité grandissante dans la région, le député national Eugène Serufuli Ngayabaseka estime que la paix sera de retour grâce à l’implication de toutes les couches sociales dans le processus de pacification.
Cet ancien Gouverneur de la province du Nord-Kivu a dans une interview accordée à la presse ce dimanche 28 février à Goma, laissé entendre que c’est déplorable que la population de ce coin du pays reste confrontée au défi sécuritaire depuis plusieurs années en dépit des nombreuses opérations militaires lancées par l’armée loyaliste. Il en appelle ainsi, toute la population à s’impliquer dans le processus de la pacification dans cette partie du pays en dénonçant tous mouvements suspects auprès des services spécialisés dans la sécurisation.
Réagissant sur la fameuse tuerie de Luca Attanasio, ambassadeur de l’Italie accrédité en République démocratique du Congo, ce parlementaire précise que cet acte est à classer dans les nombreux cas d’insécurité signalés dans la province du Nord-Kivu.
“Le fait que même les étrangers commencent à être victimes de cette insécurité sans précédent, nous estimons que des stratégies nouvelles vont être montées pour que nous puissions avoir finalement une solution à ce problème” a dit Eugène Serufuli élu du territoire de Rutshuru.
Il sied de signaler que presque tous les territoires de la province du Nord-Kivu restent confrontés au défi sécuritaire caractérisé par des tueries répétitives, kidnappings, vols et d’autres exactions et dont des groupes armés négatifs sont pointés par plusieurs couches d’en être auteurs.
Elias Aungama
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