Dans une correspondance adressée à l’inspecteur général des finances, le commissaire principale et comptable de la Police Nationale à Béni dénonce et révèle un détournement à ciel ouvert des fonds alloués à la Police Nationale.
Ci-contre l’économie de sa correspondance.
Copie :
-SEM LE PRESIREP
-SEM LE VPM/INT
-SEM LE MINJUST
-Mr LE CONS SPEC/SEC
-Mr LE CHEF MM
-Mr LE CG PNC
-Mr L’ IG PNC
-Mr L’AUD GEN FARDC
-Mr LE COORDO APLC
À Monsieur l’inspecteur Général des Finances
à Kinshasa/Gombe.
Monsieur l’inspecteur Général,
Ce jour Jeudi O4 Février 2021, je viens de déposer au secrétariat de votre cabinet ma lettre portant « GROS DÉBALLAGE SUR LES DÉTOURNEMENTS DES FONDS PUBLICS À LA POLICE NATIONALE CONGOLAISE » à laquelle j’ai pris soin de joindre des pièces des preuves troublantes et irréfutables numérotées 01 à 600 même si j’en détiens plus de trois malles. Il s’agit notamment des fonds des ménages, des fonds de fonctionnement, des fonds spéciaux des recherches, des fonds pour achat de carburant, des primes et rations des policiers, des primes des infirmiers, des frais funéraires, des frais de mission des policiers de la Légion Nationale d’Intervention (LNI) en République CentrAfricaine dans le cadre des missions de maintien de la paix des Nations-Unies et autres continuellement détournés par les autorités de la Police Nationale Congolaise.
En effet, lorsqu’en Octobre 2014 commencent les massacres de BENI, je suis Comptable Pnc Ville et Territoire de Beni. Tous les fonds destinés à titre des ménages aux policiers déployés aux fronts des opérations militaires dans ces deux entités que je retire à la BCC/Succursale de Beni sont soit retournés à Kinshasa par Soficom au nom du Général Ngoy SENGELWA KYO, soit versés dans les comptes à la Rawbank et à la Tmb respectivement du Général Awachango umiya vital et du Colonel SAFARI KAZINGUFU, ou encore transférés par Soficom à leurs épouses, enfants et autres proches pendant qu’une autre partie était partagée entre les Colonels CABUINE WA MIHIGO, FLAMAND BALIWA NGOY, JEAN-PIERRE WUMBI, TWITE, les Majors MBALA MICHEL, LEMBI GELI CELESTIN avec la complicité du Commissaire Général de la Pnc et de son Directeur de cabinet (Colonel Abangapakwa Nzeke), ainsi que du LtColMag KUMBU NGOMA de Beni qui en recevaient chacun leur quote part. Comment est-il possible de gagner une guerre avec des responsables qui découragent intentionnellement des troupes engagées aux fronts des opérations militaires ?
Pour avoir dénoncé et collaborer à leurs détournements des fonds publics, j’ai été persécuté jusqu’à ce jour. Plusieurs fois arrêté, enlevé et torturé avant de me jeter dans des cimetières de kinshasa, j’ai eu la vie sauve grâce à l’intervention personnelle du Professeur Luzolo Bambi alors Conseiller Spécial de l’ancien Président qui m’a fait ramasser avant de me faire interner pendant plusieurs jours à l’hôpital Mama Yemo à ses propres frais. Il a même écrit au Vpm Boshab de l’époque, au Commissaire Général et à l’Auditeur Général pour demander ma sécurisation avant ma prise en charge par la Monusco. Des lettres existent. Mais rien n’y fit. Ma maison a été plusieurs fois encerclée pendant la nuit et mes enfants enlevés puis relâchés. Dernièrement, pour avoir dénoncé les détournements de plus de quatre milliards des francs congolais destinés à la prime des festivités du 30 juin 2020 accordés aux policiers par le Chef de l’État et de leurs rations par le Général NDONDA Directeur Pnc des ressources humaines, mes deux grandes filles ont été kidnappées, droguées et violées par les hommes du tout puissant Général NDONDA.
J’avais été reçu aux cabinets des Premiers Ministres Matata Ponyo et Bruno Tshibala. En vain. J’ai été plusieurs fois reçu à la Présidence de la République par l’ancien Chef de la Maison Militaire du Chef de l’État, le Général François Olenga qui a même remis une bagatelle de 52.000.000 FC (CINQUANTE DEUX MILLIONS FC) au Général ISSIA BOLOFE alors Inspecteur Adjoint de la Police Nationale Congolaise (Audit) afin de mener des enquêtes sérieuses dans ce dossier. Le Général ISSIA BOLOFE a détourné cet argent et a fabriqué un faux rapport dont le contenu n’a jamais été révélé. Des preuves existent et sont contenues dans le dossier. J’ai alors porté plainte à l’auditorat général, mais comme le Général Awachango principal accusé et le Général AMULI BAHIGWA DIEUDONNÉ COMMISSAIRE GÉNÉRAL PNC sont de la même province ex Orientale avec l’ancien Auditeur Général aujourd’hui à la retraite, ma plainte a été renvoyée au Général Amuli qui l’a classée sans suite. Des preuves existent. Le Général NDONDA Directeur des ressources humaines et le Colonel Abangapakwa Nzeke directeur de cabinet du Général Amuli ont alors été chargés de me faire signer un document qui existe sur ma renonciation à continuer à dénoncer leurs détournements. J’y ai donné une fin de non recevoir. J’ai alors écrit au Vpm Mova et même aux Présidents des deux chambres du parlement, aux honorables députés Jeannette et Zoé KABILA pour solliciter une commission d’enquête parlementaire. En vain. En désespoir de cause, je me suis adressé à Dieu Créateur des cieux et de la terre avec copie à ses représentants sur terre en Rdc, la CENCO.
Vous comprendrez, Monsieur l’Inspecteur Général, l’analyse minutieuse et objective du présent dossier permettra à l’autorité suprême du pays de se former une opinion réelle et objective de ce qui se passe à la Police Nationale Congolaise avant de prendre des décisions éclairées et efficaces.
Veuillez agréer mes sentiments de considération distinguée.
Léonard LUKABYA MATAZI. Commissaire Principal. Comptable Pnc/Beni-Oicha.
Persécuté pour l’amour de la Patrie.
Masharikirdc
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