Les députés Tembos Yotama et Mbenze Yotama respectivement député national et provincial, tous élus de Butembo au Nord-Kivu ont rendu public mercredi 13 octobre 2021 leur rapport réalisé sur les massacres perpétrés à Beni et Irumu.
Après la publication de ce rapport de plus de 800 pages sur les massacres de Beni, la chancellerie de la Belgique a promis porter haut ce qu’elle juge de cri de détresse des victimes des tueries dans la région précitée. Il justifie son engagement à le porter au-delà du conseil de sécurité des Nations-Unies par le souci d’attirer l’attention de la communauté internationale sur cette situation sécuritaire qui prévaut dans la région depuis plusieurs années.
Marqué par le contenu dudit rapport, l’ambassadeur belge en République démocratique du Congo a salué la bravoure de ces dignes fils du terroir et les a encouragé suite à leur souci exprimé dans le cadre du rétablissement de la paix dans ce coin du pays.
D’après nos sources, les auteurs du rapport s’interrogent sur nombreuses questions relatives à ces massacres. En dépit de différentes terminologies usées dans ce sens, ajoute notre source, les deux élus de Butembo démontrent via ce rapport qu’environ 95 % des victimes sont nandes.
“Ce même rapport retrace aussi la liste des victimes entre 2018 et 2021 dans les territoires de Beni et Irumu. Pour le moment, il a été remis à la bibliothèque nationale pour accessibilité publique en attendant sa mise en ligne incessamment” a-t-on lu dans un message de ces élus.
Plusieurs couches sociales que politiques démontrent que depuis 2014 plus de 2000 civils sont massacrés dans la partie Orientale de la RDC. En dépit de l’instauration de l’état de siège par le chef de l’État, les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri restent selon nos sources, secouées par des terroristes de l’ADF qui y sèment terreur et désolation en tuant des civils dans des attaques de tout genre.
Elias Aungama
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