A l’occasion de la journée internationale de la liberté de la Presse célébrée le 03 Mai de chaque année, le directeur général du groupe de presse Mashariki RDC Monsieur Jean Serge Borauzima Zizi tout en souhaitant une bonne fête à tous les professionnels des médias de la RDC, il profite de cette même occasion pour rendre hommage aux chevaliers de la plume, du micro et de la caméra qui exercent leur métier noble dans des conditions difficiles liées aux conflits armés à l’Est de la RDC.
Pour lui, les médias de la RDC ne bénéficient d’aucun avantage de la part du gouvernement, contrairement aux médias des autres pays qui gagnent des subventions de la part de leurs gouvernements. Ces subventions les aident à s’équiper et à permettre de bien rémunérer journalistes pour leurs permettre de mener une vie descente en les plaçant à l’abri du besoin.
Aujourd’hui en RDC le journaliste bien que détenteur du « quatrieme pouvoir » est clochardisé, considéré comme un mandiant, au delà du fait que même la liberté d’accès aux sources de l’information lui est de fois interdit.
Les journalistes qui plus particulièrement exercent à l’Est de la RDC, une région en proie aux violences, sont régulièrement pris entre deux feu, mal compris par les différents protagonistes, au prix de leurs vies.
Bien plus dans cette zone, les journaliste ne jouissent d’aucune liberté d’expression, car chaque camp voudrai que le journaliste ne diffuse que l’information qui le plaît. Ici, le journaliste fait l’objet d’intimidation, des menaces de mort, d’emprisonnement, de meurtre s’il ose faire valoir sa liberté d’expression, un droit du reste fondamental reconnu par la constitution de la RDC.
Pour Jean Serge Borauzima, le gouvernement devrait penser à la sécurité physique des journalistes et aux subventions en faveur des médias pour les protéger contre la corruption et d’autres abus qui les écarteraient de l’éthique et de la déontologie du métier.
En outre, le parlement, devrait une bonne fois pour toute voter la loi sur la dépénalisation des délits de presse, ce qui placera les journalistes dans des conditions favorable pour exercer leur liberté d’expression.
« Pas de démocratie sans liberté de presse » dit-on, cet citation devrait interpeller les détenteurs du pouvoir. Ils doivent comprendre que pour bien cimenter la démocratie, il faut accepter les critiques des professionnels des médias.
Blachard Pataoli
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