Des sources internes à l’Office national des produits agricoles du Congo (ONAPAC) accusent l’actuelle directrice générale, Mimy Monga Numbi, d’être impliquée dans la vente illicite des biens immobiliers appartenant à cet établissement public à Goma (Nord-Kivu) et Bukavu (Sud-Kivu).
Selon plusieurs témoignages concordants, Mme Monga ferait partie d’un réseau de spoliation qui procède discrètement à la liquidation des parcelles, concessions et terrains de l’ONAPAC dans l’Est du pays. Ces opérations se dérouleraient sous couvert de la crise sécuritaire actuelle, dans le but, selon les mêmes sources, d’effacer toute trace de responsabilité à l’avenir.
Cette situation fragilise davantage le fonctionnement de l’Office, dont la mission principale est de promouvoir les cultures d’exportation et valoriser les produits agricoles congolais. La disparition progressive de son patrimoine immobilier compromet gravement sa présence institutionnelle et opérationnelle dans cette partie stratégique du pays.
Plusieurs acteurs de la société civile appellent les autorités à ouvrir une enquête approfondie afin de faire la lumière sur cette affaire et sanctionner les éventuelles dérives. Ils rappellent que, dans le contexte actuel, le gouvernement multiplie les suspensions de mandataires publics accusés d’abus de pouvoir ou de mauvaise gestion.
Rappelons que ce n’est pas la première fois que Mimy Monga est citée dans des dossiers de spoliation liés à l’ONAPAC.
Tous nos efforts pour joindre madame la Directrice Générale sont restés vains.
Ces nouvelles accusations viennent relancer le débat sur la gouvernance et la transparence au sein des entreprises publiques congolaises.
Dossier à suivre …
La rédaction
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