Dans une lettre ouverte adressée aux Congolais du monde entier dont ci-dessous en voici la teneur, Maître Idesbald Byabuze Katabaruka, enseignant d’universités, acteur politique majeur et avocat au barreau du Sud-Kivu vivant à Kinshasa, propose une panacée contre le découragement.
Maître Idesbald Byabuze Katabaruka dit exactement ceci: Les derniers mois de l’année 2022 et le premier de 2023 auront été riches en événements et en déclarations de la part de très hautes personnalités dont l’aura et l’influence mondiales de chacune ont soit suscité davantage de peur, soit interpellé, soit allumé une flamme d’espoir dans les coeurs fortement meurtris des Congolaises et des Congolais.
En ce temps où notre cher pays subit de pires effets comparés à ceux d’une guerre déclarée ou conventionnelle, le Secrétaire Général de l’ONU, Sieur Antonio GUTTERES parlant de l’incapacité des troupes de la MONUSCO à faire face à l’agression de l’est de la RDCongo, a déclaré que ni la force onusienne et moins encore les FARDC ne disposent d’un arsenal militaire pouvant mettre en déroute l’agresseur.
La peur a vite fait de s’emparer de nos populations au risque de démotiver des hommes et des femmes pourtant appelés par le Président de la République à se mobiliser pour la défense de la nation en danger.
Qu’à cela ne tienne, le plus important est de ne pas céder au découragement qui est le pire ennemi de l’homme.
Pour sa part, le Président américain, Joe BIDEN, prenant la parole au Sommet USA-AFRIQUE, a exhorté les puissances occidentales à faire désormais la bonne coopération avec les Etats du continent noir, convaincu qu’il est, que c’est là la clé et la chance pour l’avenir de toute l’humanité.
Si le peuple congolais est conscient des enjeux et des espoirs que la République Démocratique du Congo représente à bien d’égards pour l’Afrique et toute la planète Terre, ce discours est sans conteste interpellateur pour nous dont l’opulence dans l’indolence et l’insouciance aiguisent de toutes les régions du monde des appétits féroces et des moqueries.
En réalité, seule une prise de conscience nous ferait jouer le rôle pour nous sauver et par nous, des milliards d’êtres humains et la biodiversité mondiale.
Enfin, le Souverain Pontife et Pape François a, à Kinshasa, dénoncé le colonialisme économique et fustigé l’exploitation sanglante, cette double, regrettable et honteuse réalité en plein 21ème siècle appliquée à l’Afrique et mutatis mutandis à la RDCongo.
Nous retiendrons longtemps que les propos de l’homme de Dieu étaient bien placés pour réveiller et redonner de l’espoir à notre peuple longtemps absent de l’attention et de la compassion de la Communauté internationale.
Très chers compatriotes, ces trois discours des bouches des étrangers sur la RDCongo nous imposent de penser dans un élan nationaliste, sans complaisance, complexe ni crainte, que la panacée pour notre peuple réside dans un bouclier moral et idéologique dont nous tous, fils et filles de tous âges, devons nous revêtir dès à présent pour un avenir meilleur.
Salutations fraternelles.
La rédaction
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