LES GRANDS TITRES

RDC/ SOCIÉTÉ : N’est-ce pas une injustice de célébrer le GENOCOST et laisser en liberté ses commanditaires circuler calmement dans le pays et y occuper même des postes de responsabilités ( Tribune)

Le RCD a été accusé de plusieurs massacres et atrocités pendant la Deuxième Guerre du Congo (1998-2003). Soutenu par le Rwanda et l’Ouganda, le RCD a été impliqué dans des violations graves des droits de l’homme dans les régions qu’il contrôlait, en particulier dans l’est de la République Démocratique du Congo.

Voici quelques-uns des massacres et atrocités attribués au RCD :

  1. Massacre de Kasika (1998): Les forces du RCD, appuyées par des soldats rwandais, ont été accusées de tuer plusieurs centaines de civils dans le village de Kasika et les environs, dans le Sud-Kivu. Les rapports font état de viols, de mutilations et d’assassinats systématiques.
  2. Massacre de Makobola (1999): À Makobola, dans le Sud-Kivu, des combattants du RCD ont tué environ 800 civils, principalement des femmes et des enfants, en guise de représailles contre les attaques des milices locales contre les forces du RCD.
  3. Massacre de Mwenga (1999) : Les forces du RCD ont été accusées d’avoir tué environ 150 civils dans la région de Mwenga, également dans le Sud-Kivu. Des témoignages parlent de civils abattus sommairement et de maisons brûlées.
  4. Massacre de Kisangani (2002) : Des affrontements entre les factions du RCD et les forces ougandaises à Kisangani ont entraîné la mort de nombreux civils. Les combats, caractérisés par l’utilisation aveugle d’artillerie lourde, ont causé de lourdes pertes humaines et des destructions importantes.
  5. Atrocités en Ituri (1999-2003) : Le RCD a été impliqué dans les violences interethniques en Ituri, où des massacres, des viols, et des déplacements forcés de populations ont eu lieu. Le RCD et ses alliés ont été accusés d’alimenter les conflits entre les groupes Hema et Lendu, entraînant des milliers de morts.

Pourquoi continuer à célébrer le GENOCOST aujourd’hui et continuer à protéger les assassins de la journée du 29 octobre 1996 à Bukavu, qui a vu Monseigneur MUZIHIRWA lâchement abattu à la place Nyawera où d’ailleurs se trouve son monument ?

Peut-on arriver à compter le nombre des Congolais tués sur la route Bukavu-Kisangani et surtout dans le Parc de Kahuzi-Biega ?

Combien de familles n’ont-ils été décimées par des bombes lancées contre leurs jeep entre la place de l’indépendance et la BRALIMA ?

Le Notable LUHINZO a ainsi été liquidé lui et un grand nombre des membres de sa famille.

Qui veut-on protéger en omettant cette étape tragique des guerres d’agression de la RDC ? Ce qui est grave, est que et l’église, la Société civile, les acteurs politiques provinciaux et nationaux, personne n’en parle aujourd’hui.

Qui peut nous aider à comprendre cette attitude lâche tendant à masquer cette tragédie par la diabolisation du seul RCD ?

Ainsi, nous pensons que nous devrions réécrire cette partie de notre histoire et non la falsifier par des jeux honteux de la politique des bas étages.

Par Destin Byandike et Godefroy


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