Environs 400 anciens vacataires de la MONUSCO engagé depuis le début de la mission des Nations Unies en RDC (2003) et licencié 10 ans après(2013) sans aucune indemnisation sont descendus dans la rue ce Jeudi 13 Aout 2020 comme ils l’avaient promis il y a quelques jours.
Encadrés par l’organisation de Défense des Droits de l’homme ADIMED (Association pour le développement et l’innovation médicale) plusieurs centaines d’hommes et des femmes encadrés par la Police Nationale étaient visibles sur le Boulevard Patrice Emery Lumumba où ils arboraient des calicots et T-shirts où l’on pouvait lire « Nous réclamons nos arriérés de salaires (2002-2014), nos décomptes finales, le payement de nos indemnités et heures supplémentaires, et l’obtention des attestations de service rendu » ; on pouvait aussi lire « Nous disons non à l’injustice et à l’exploitation des Congolais et la violation des droits de l’Homme par la Monusco »
Les manifestants sont allés d’abord au Gouvernorat de Province où ils ont déposés leur mémorandum entre les mains du Directeur de Cabinet Adjoint du Gouverneur qui représentait le Gouverneur en mission.
Ensuite ils sont allés jusqu’au Quartier Général de la Monusco à Muhumba où un autre mémorandum a été déposé entre les mains du représentant du Chef de Bureau de la Monusco.
Partout où, ils sont passés, ils ont été bien accueillis et félicités pour la non-violence avec laquelle ils revendiquent leurs droits. Que ça soit le représentant du Gouverneur comme celui du Chef de Bureau de la Monusco, tous ont prêtés oreille attentive aux revendications des vacataires avant de leurs promettre de suivre et de faire arriver leurs revendications à qui de droit.
Le Chef de Bureau de la Monusco a souhaité que les anciens vacataires reprennent langue avec l’administration de la Monusco comme par le passé pour espérer trouver un terrain d’entente.
Pour rappel, l’affaire remonte de 2013 quand ces vacataires se sont vu être licenciés par la Monusco sans indemnité ni décompte finale alors qu’ils avaient été engagés par la Mission Onusienne depuis 2003.
Pendant 10 ans ces vacataires ne recevaient que la moitié de leurs salaires après la signature du contrat. En outre, ils étaient rémunérés comme des journaliers, un statut que la Mission Onusienne ne reconnaît pas.
Pendant 10 ans ils ne recevaient pas d’allocation familiale et en cas d’accident ils n’étaient pas pris en compte pour les soins médicaux.
Ainsi, dans toutes ces démarches ces vacataires sont accompagnés par l’ONG ADIMED.
Exauce SEZA
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