Depuis plusieurs décennies, le cimetière de la Ruzizi, le seul que la Ville dispose encore est constamment menacé par les constructions anarchiques.
Cette mauvaises manière est née depuis la période de la rebellions où le Gouverneur Norbert Basengezi Katintima a octroyé quelques parcelles aux citoyens Banyamulenge qui s’étaient réfugiés à Bukavu fuyant la guerre dans les hauts-plateaux de Fizi. Plus tard ce sont les militaires qui n’avaient pas été logés au Camp militaires Saio qui se sont emparés de quelques autres parcelles que certains ont d’ailleurs vendu plus tard aux civils causant du coup, la convoitise du cimetière.
La démolition des quelques maisons sur ce site a été organisée par Madame Nzita Kavungirwa, alors Maire de la Ville de Bukavu. Cette démolition, loin de décourager la population, a mis le feu aux poudres. Ainsi avec la complicité des certains cadres de base ( Chef de quartier, de Cellule, d’avenue, nyumba kumi )etc cette pratique s’est pérennisée jusqu’à ce jour.
Chaque matin Bukavu se reveille avec des ossement humains deterrés, à la recherche des parcelles.
La question que l’on se pose est celle de savoir » Où sont les autorités judiciaires » qui sont censé punir toutes ces personnes passibles des peines lourdes pour la profanation des tombes?
Les autorités territoriales et sécuritaires devraient se pencher sur cette question qui menace l’humanisme.
Exaucé SEZA
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