Un groupe de combattants jusque-là non identifiés a attaqué depuis 1 heure, une bonne partie de la ville de Bukavu, surtout les quartiers situés entre les commune d’ibanda et Kadutu.
Ces hommes ont commencé par attaquer les bureaux de police et des FARDC situés dans la périphérie de la Ville, invitant les habitants à ne pas paniquer car selon eux, ils veulent « libérer la ville ». Plusieurs sources indiquent qu’ils ont attaqués le poste de la police d’intervention rapide, PIR, situé sur avenue industrielle dans la commune de Kadutu et le camps TP où ils ont réussi à désarmer quelques militaires FARDC.
« Les tirs ont commencé depuis 1h jusque tôt ce matin, ils passaient sans s’inquiéter sur la route principale qui mène vers essence et nous disaient de venir les rejoindre car ils viennent libérer le Pays. Nous leur avons posé la question de savoir qui étaient-ils exactement avant de les rejoindre, ils ont dit simplement que ce sont des « Wazalendo » (patriotes, ndlr), expliquent plusieurs étudiants de l’ISP/Bukavu qui ont vu la colonne de ces hommes à travers leur campus.
Dans une petite vidéo qui circule sur la toile, un assaillant blessé interrogé dans une structure médicale, ce dernier parlant Kinyarwanda se nomme Bonané, il précise qu’ils sont venus de Katasomwa (vers Bunyakiri) « afin de libérer leurs collègues arrêtés » la semaine dernière.
Pour rappel, une dizaine de personnes ont été interceptées dans le bâtiment de l’institut supérieur des techniques médicales ISTM Bukavu lors des cérémonies des défenses des travaux scientifiques, elles feraient partie de l’équipe et auraient avoué qu’une attaque se planifiait contre Bukavu, et libérer la RDC. Dieu Seul sait si l’alerte a été pris au sérieux.
Ce matin la situation semble redevenir calme, mais les militaires et la police sont déployés et en alerte dans les zones qui étaient victimes des tirs. Plusieurs habitants dans ces parties ont du mal à sortir afin d’aller vaquer librement à leurs occupations, craignant pour leur sécurité.
Aucune déclaration officielle jusque-là mais les autorités locales de Bukavu disent suivre la situation de près, appellent les habitants à la vigilance et à ne pas paniquer.
Pour sa part, la Société Civile Bureau de Coordination urbaine de Bukavu dans un communiqué signé par Jackson Kalimba, dont voici la teneur: informe à la population de Bukavu et ses environs que la situation sécuritaire de la ville n’est pas bonne. Depuis 3h du matin les tirs sont entendus partout y compris des armes lourdes. Nous conseillons aux compatriotes qui se réveillent très tôt le matin de ne pas être pressé de quitter leurs maisons ce matin avant les orientations et ou consignes des nos autorités.
Le Bureau urbain de la société civile de Bukavu invite la population au calme et à la prudence, de ne pas céder aux intox et de faire confiance aux services de sécurité. Attendons les orientations et les vraies informations de la part des autorités qui nous rassurent déjà que la situation est sous contrôle.
D’après nos sources, des éléments d’un groupe armé dit A64 seraient venus chercher à libérer les leurs arrêtés dernièrement ici à Bukavu.
Nous demandons à la population de continuer toujours à dénoncer tout cas suspect aux services de sécurité car ces suspect aux services de sécurité car ces gens peuvent être encore dans nos murs.
Nous devons nous appropriés l’opération d’auto surveillance JICHO KWA JICHO pour combattre l’insécurité dans la ville de Bukavu.
Le bureau urbain suggère aux autorités de transféré dans l’urgence tous les criminels qui sont dans la prison centrale de Bukavu dans d’autres lieux carcérales de la Province.
J.Serge B.
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