Par Me Heri Kalemaza
Dans une dénonciation faite par Maître Heri Kalemaza, un défenseur des droits de l’homme, ce dernier retrace la souffrance qu’endurent certains prisonniers et les membres des familles qui ont les leurs détenus dans la prison centrale de Bukavu.
En effet, dans la prison centrale de bukavu (Rdc au Sudkivu) nombreux détenus civils et militaires auraient déjà apuré leur peine mais vu les recettes que génerent le monneyage des visites et l’abri aux tortures; certains detenus responsables des autres continuent à s’y journer irrégulièrement en complicité avec le Gouvernorat, l’administration de la prison, la division de justice, cetains inspecteurs pénitentiaires militaires. À qui profite cet argent?
DES TORTURES
Certains détenus sont fouettés, touchent les matières fécales avec les mains (kaka et pipi) pour n’avoir pas payé les frais exigés par leurs responsables aussi codétenus(frais d’hôtel, frais de se sentir en paix, frais d’avoir droit à la nourriture amenée par son visiteur, frais de detenir et communiquer sur son téléphone, frais de se promener dans la cour, de ne pas passer la journée en cellule sans aller à la toilette).
Ces traitements inhumains cruels et dégrandants sont infligés aux détenus en présence des membres des familles venues en visites pour qu’ils donnent l’argent d’achat d’une vie paisible des leurs frères détenus en prison centrale.
MONNEYAGE DES VISITES
Les surveillants pénitentiaires, policiers et militaires exigent au minimum 3 000 fc aux visiteurs avant de voir leur familliers détenus. Chaque visiteur doit payer x ou y surveillants avant d’être fouillé. argent partagé chaque jour après service avec un pourcentage à l’administration de la prison, à la division de justice, au gouvernorat, aux inspecteurs pénitentiaires.
une fois à la grille d’entrée de cette prison ou à l’intérieur les détenus font payer à leur tour obligatoirement les visiteurs en moyenne 1500FC /personne, pour qu’ils aient accès à leurs frères dans la cour centrale.
Les femmes des responsables d’autres détenus sont aussi visibles certains jours dans la perception de ces frais de visites.
En effet, l’ancienne administration de la prison centrale de Bukavu avait déjà éradiqué ces tortures et le fait pour les prisonniers de foueter les autres. Elle faisait également de son mieux pour punir les détenus gangisters de cette maison carcérale en sollicitant leur transfèrement ailleurs prisons de Ndolo, Angenga.
SEJOUR IRREGULIER EN PRISON
Pour trainer en prison et continuer à rançonner les visiteurs et codétenus, les responsables des autres pour qui la prison est devenue une activité génératrice de recettes utilisent certaines stratégies. C’est le cas du capita général de la prison centrale de Bukavu qui avait fini sa peine depuis le 15/07/2021 mais qui aurait acheté le prolongement de son séjour en prison par ouverture à sa charge d’un dossier de complaisance en justice.
Ces détenus tortionnaires et rançonneurs des autres orchéstrent soit semble-t-il des évasions pour qu’on ouvre des nouveaux dossiers à leur charge, soit copérent pour être cités comme complices ou co-auteurs dans des dossiers judiciaires où ils ne sont pas en réalité impliqués.
DES PROPOSITIONS
Pour ce faire, il est urgent: de valoriser les personnels pénitentiaires de la prison centrale de bukavu, d’opérer un changement à la tête de la prison centrale de bukavu et à la division de justice du sud-kivu, de remplacer les inspecteurs militaires affectés à la prison centrale de bukavu, de respecter la loi en chassant de la prison les détenus ayant finis leur peine, de rationaliser le service de prêt de l’argent des banques Lambert entre prisonniers.
Somme toute, faut-il garder des gens en prison parce qu’ils ont sollicité d’y rester pour torturer les autres prisonniers et rançonner les visiteurs?
Masharikirdc
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