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GOMA/ CULTURE : Joe Like suspendu par son label Top Five Group pour « diffamation »

Le torchon brûle entre l’artiste congolais Joe Like et son label TOP FIVE GROUP. Dans une correspondance officielle datée du 3 novembre 2025, le label de production a annoncé, par l’intermédiaire de ses avocats du cabinet SOMASOMA & ASSOCIÉS, la suspension immédiate du contrat liant les deux parties.

Selon la lettre de notification, la décision découle d’« agissements inacceptables » attribués à l’artiste, de son vrai nom Lukambo Shetebo Jonathan. TOP FIVE GROUP reproche à Joe Like d’avoir tenu publiquement des propos diffamatoires, portant atteinte à l’honneur et à la réputation du label ainsi qu’à celle de son Directeur général, M. ELI LOKA.

« Ces agissements constituent une violation caractérisée des obligations essentielles de loyauté du travailleur envers son employeur, ainsi que des règles élémentaires d’honneur et d’éthique professionnelle dans le show-business », peut-on lire dans la correspondance.

Le label invoque les dispositions du Code du Travail ainsi que les clauses contractuelles signées avec l’artiste pour justifier cette suspension, présentée comme une mesure disciplinaire provisoire en attendant la clôture d’une enquête interne.

Durant cette période, Joe Like est soumis à des obligations strictes :

  • Il doit s’abstenir de toute communication publique sur la société, ses dirigeants ou ses représentants.
  • Il doit rester disponible pour répondre à toute convocation du service juridique du label.

Toute infraction à ces clauses serait considérée comme une rupture unilatérale et fautive, exposant l’artiste à des poursuites en dommages-intérêts.

Ironie du sort, Joe Like avait lui-même annoncé la rupture unilatérale de son contrat avec TOP FIVE GROUP avant la décision officielle du label. La suspension apparaît donc comme une riposte légale du producteur face aux déclarations publiques de l’artiste, jugées diffamatoires.

Le conflit, désormais porté sur la place publique, met en lumière les tensions fréquentes entre artistes et labels autour des questions de gestion, de communication et de loyauté contractuelle.

La balle est désormais dans le camp de la justice et du service juridique du label, qui devront déterminer les responsabilités et l’issue de ce bras de fer médiatico-judiciaire.
Selon les observateurs du milieu musical, cette affaire pourrait se solder soit par une rupture définitive du contrat, soit par un accord à l’amiable si les deux parties décident d’apaiser les tensions.

Ce dossier rappelle l’importance, pour les artistes, de maîtriser les contours juridiques de leurs engagements et de gérer leurs différends avec prudence. Dans un secteur où l’image vaut autant que le talent, une simple déclaration publique peut transformer un désaccord professionnel en crise de réputation aux conséquences durables.

La rédaction


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