Les agents de l’Office des Routes haussent le ton. Réunis autour de leur délégation syndicale nationale, ils viennent de lancer un ultimatum de 20 jours au gouvernement pour obtenir le paiement intégral de leurs salaires du quatrième trimestre 2025.
Selon Léon Boketshi, président national de la délégation syndicale, la situation devient intenable. Il dénonce non seulement le retard de paiement des salaires, mais aussi le manque criant de financement pour les travaux d’entretien d’urgence et de construction des routes et ponts à travers le pays.
« Soit le gouvernement paie, soit les travaux s’arrêtent », a-t-il averti.
Le syndicaliste rappelle que les allocations prévues dans la loi des finances doivent être exécutées sans délai, afin de permettre à l’Office des Routes d’accompagner la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi, en matière d’infrastructures.
Cependant, il regrette que rien n’ait été prévu spécifiquement pour l’Office des Routes dans la loi budgétaire, hormis le soutien partiel du FONER (Fonds National d’Entretien Routier).
La délégation syndicale appelle le nouveau ministre du Budget à « voir clair » dans la gestion de la direction de la paie, accusée de bloquer l’exécution des dispositions budgétaires en faveur de l’Office.
Faute d’une réponse positive dans les délais, Léon Boketshi prévient :
« Si nos salaires ne sont pas payés conformément à la loi, nous lancerons une grève générale dans les 26 provinces, avec blocage de toutes les routes du pays. »
La rédaction
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