Après l’arrivée du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à Doha dans le cadre de la Conférence internationale sur le développement social, c’est désormais le président rwandais Paul Kagame qui a, à son tour, posé ses valises dans la capitale qatarie.
Si la présence du chef de l’État congolais s’inscrit dans un agenda multilatéral axé sur la coopération et le développement, celle de son homologue rwandais attire une attention particulière. En effet, plusieurs sources diplomatiques évoquent la possibilité d’un accord en préparation, visant à ramener la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), une initiative attendue dans le courant de cette semaine à Doha.
La semaine dernière, lors de la Conférence de Paris, le président français Emmanuel Macron avait annoncé la reprise prochaine des vols humanitaires à l’aéroport de Goma. Une déclaration qui a suscité des réactions mitigées du côté du M23 et de son allié, le Rwanda, estimant que seul le processus de Doha pourrait offrir des solutions durables et concertées autour de la gestion humanitaire de cette zone sensible.
Profitant de cette même tribune internationale, la RDC a soumis un ambitieux plan de reconstruction de l’Est du pays, sollicitant près de six milliards de dollars pour rebâtir les villes de Goma et Bukavu d’ici 2026, toutes deux lourdement affectées par les conséquences du conflit armé.
Alors que les regards se tournent désormais vers Doha, cette double présence des présidents congolais et rwandais dans la même ville alimente les espoirs d’une percée diplomatique décisive dans la quête de la paix et de la stabilité dans la région des Grands Lacs.
La rédaction
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