Les États-Unis ont imposé des sanctions à l’Alliance Fleuve Congo, une coalition de groupes armés, ainsi qu’à des personnes et des entités associées à l’AFC, notamment Bertrand Bisimwa, le président du M23, Twirwaneho, un groupe armé affilié à I’AFC dans la province du Sud-Kivu et Charles Sematama, un commandant et chef militaire adjoint de Twirwaneho.
En outre, Corneille Nangaa, qui a fondé I’AFC avec les dirigeants du M23 est l’objet d’une nouvelle désignation et est soumis à des sanctions supplémentaires.
L’AFC perpétue l’instabilité politique et un conflit meurtrier en exacerbant une crise humanitaire dans l’est de la RDC peut-on lire dans le communiqué de l’Ambassade des États-Unis à Kinshasa.
Les États-Unis s’engagent à tenir pour responsables ceux qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la RDC.
Pour sa part Corneille Nangaa réagissant contre ces nouvelles sanctions, dit que qui qu’il en soit, il continuera la guerre jusqu’à Kinshasa.
Ainsi, peut-on croire que cet action des USA est une victoire diplomatique pour l’administration Tshisekedi qui parvient à priver Corneille Nangaa de la reconnaissance internationale qu’il espérait obtenir dans le but de congoliser et crédibiliser l’agression Rwandaise via le M23?
Place maintenant à la matérialisation de la montée en puissance des FARDC sur le terrain des combats pour bouter dehors l’armée Rwandaise et récupérer les territoires conquis.
Chelsea Malaika
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