Au lendemain du prononcedes arrêts de la Cour Constitutionnelle, un coin du voile s’est levé dans l’affaire de l’invalidation de deux benjamins d’âge à la Chambre basse du Parlement.
Dans les annales de l’Assemblée nationale congolaise, c’est la première fois que cette institution républicaine vient d’enregistrer à la fois l’invalidation de ses deux benjamins d’âge, il s’agit de Serge Bahati et Toto Matembo. Invalidation dont la suite connaitra une précipitation inexplicable, car, aussitôt que les arrêts de la Cour constitutionnelle ont été rendus publics, la machine administrative de l’assemblée nationale s’est mise immédiatement en branle et sans procéder à la remise-reprise, les deux benjamins d’âge ont été remplacés à la vitesse de l’éclair.
Des confidences recueillies dans les couloirs de l’Assemblée nationale laissent entendre que pendant la législature passée, plusieurs difficultés financières s’observaient déjà, au point qu’à leur arrivé, les deux benjamins d’âge ont trouvé une situation difficile au niveau du Bureau d’âge. Les finances de cette institution législative étaient creuses, au point que certaines commissions parlementaires peinaient à fonctionner pas faute des moyens. C’est le cas de la Commission chargée de l’élaboration du règlement intérieur qui était bloquée.
Il fallait avant tout liquider quelques factures et des primes en faveur des membres du bureau et ceux de l’administration de l’assemblée nationale pour relancer la machine.
A cet effet, Serge Bahati qui n’est pas demeuré indifférent à cette situation, a entreprís alors des démarches auprès des banques commerciales de la place, afin de trouver des appuis financiers. Arrivé au niveau de la RawBank, Serge Bahati a sollicité quelques credits qui selon lui, devraient être remboursés au banquier aussitot que le gouvernenent créditera les comptes de l’Assembléenationale.
À son grand étonnernent, il apprendra qu’un compte de l’Assernblée nationale logé à cet établissement bancaire pouvait résoudre sa demande. Solution trouvée, Serge Bahati a couru voir l’un des responsables de son institution pour débloquer la situation. Un chèque fût établi, et voilà comment ce benjamin par ses initiatives, a pû redonner les moyens à une (cornnission délaboration du règlernert intérieur) dont les membres tournaient les pouces. Voilà qui a attirė la sympathie de tous les membres de l’Assemblée nationale qui ne juraient plus que pour Serge Bahati.
Si jeunesse savait? L’adage s’est une fois de plus vérifiée au parlement. « On attendait de le porter au Bureau définitif, mais voilà que lui a certainement attiré des ennuis politiques à certains caciques » dixit un honorable député qui a requisl’anonymat.
Serge Bahati écarté
On se pose des questions comment cela est-il arrivé ?
Avec ses 14.000 voix récoltées à Kabare, il s’est affiché comme le meilleur élu.
Claude Nyanugabo qui venait derrière lui n’avait jamais déposé un recours contre
lui, l’on ne comprend pas cornment le meilleur élu pouvait-il etre éliminé comme par un coup de baguette magique.
Il y a anguille sous roche
Pourtant, certaines voix se soulèvent pour rappeler une jurisprudence de la Cour constitutionnelle de 2018 qui remontent en mémoire. A cette époque, alors que cette haute Cour avait largernent dépassé le délai légal de rendre ses décisions, certains candidats députés passaient la nuit sur la pelouse avec des couvertures. Scènes ubuesques, la Cour constitutionnelle s’était ressaisie et avait prononcé ses arrêts.
Et comme si cela ne suffisait pas, des erreurs matérielles recensées dans plusieurs affaires avaient permis à cette haute juridictiorn de créer une commission spéciale qui a examiné les erreurs matérielles soulevées. On se rappellera que bon nombre des députes d’alors avaient été reconnus défnitivernent élus, ce qui fût un soulageant pour des mllions de compatriotes qui avaient investi énergies, fonds importants et mobilisé des fortes équipes de campagne.
Pourquoi n’en serait-il pas de même aujourd’hui où des contestations reposant sur des faits avérés interpellent les consciences des hauts magistrats à corriger certaines erreurs enregistrées dans les arrêts rendus?
Ainsi, le destin invitent chaque Congolais à écrire l’histoire politique sans la travestir, ni la maquiller afin de bâtir un Congo, plus beau qu’avant.
Exclusit/RDC
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