Le Commissaire Supérieur Junior MBOSSO, fils du 2ᵉ vice-président de l’Assemblée nationale Christophe MBOSSO, a été arrêté ce jour à Kinshasa par les services de sécurité. Cette interpellation intervient seulement quelques heures après l’annonce de sa démission de la Police nationale congolaise (PNC), une décision qui continue de susciter de nombreuses interrogations.
Cadre légal de la démission dans la PNC
Selon la loi n°13/013 du 1er juin 2013, portant statut du personnel de carrière de la PNC :
- Une démission est possible après 5 ans de service continu.
- Ce délai est porté à 8 ans pour les agents ayant reçu une formation spécialisée financée par l’État.
- La demande doit suivre la voie hiérarchique et l’autorité compétente dispose de 3 mois pour statuer.
Toute démission en dehors de ce cadre peut donc être considérée comme irrégulière ou insubordonnée, ce qui pourrait justifier une procédure judiciaire, notamment devant la justice militaire.
Enjeux et implications
- L’arrestation de Junior Mbosso intervient dans un contexte potentiellement sensible, vu son lien familial avec une figure politique de haut niveau.
- La rapidité de la réaction des services de sécurité pose la question d’un possible enjeu politique, surtout si sa démission cache des tensions internes à la hiérarchie policière ou des désaccords politiques.
- La suite de cette affaire dépend désormais des conclusions de la justice militaire, seule compétente pour juger de la légalité de sa démission et, éventuellement, d’une éventuelle infraction.
À suivre…
L’affaire est désormais entre les mains de la justice, mais elle pourrait également avoir des répercussions au sein de la classe politique, voire dans les rapports entre institutions. Une affaire à suivre de très près.
La rédaction
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