Par Léon Nshokano Bunani Mwene Ngabo Coordonnateur National de la Fondation Mgr Christophe Munzihirwa
Pendant que la guerre d’agression se vit dans la notre pays, précisément dans la Province du Nord Kivu, et des infiltrations dans la Province du Sud Kivu, est-il logique qu’une mésentente s’observe entre les dirigeants des institutions en Province du Sud- Kivu où Mgr Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo a été assassiné le 29 octobre 1996 dans les mêmes circonstances pour avoir fourni des efforts considérables pour la sauvegarde de l’intégrité nationale?
La fondation Mgr Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo interpelle les responsables des institutions provinciales d’une part l’organe délibérant et d’autre part l’exécutif provincial à mettre un peu d’eau dans leur vin et trouve inopportunes leurs querelles étant donné que l’Est de la RDC en général et les provinces du nord et du Sud Kivu en particulier connaissent une crise sécuritaire liée à l’agression et à l’infiltration de l’armée rwandaise mettant en danger l’intégrité nationale.
Faisant la lecture de cette situation sociopolitique du moment, le coordinateur national de ladite fondation M. Léon Nshokano Bunani regrette que les députés provinciaux et les membres du gouvernement provincial passent des longueurs de journées et de nuits dans des laboratoires politiques afin de monter des stratagèmes qui n’ont que pour finalité de s’entre-manger et de se rentrer dedans alors que le pays est agressé par le Rwanda sous le label du M23 dans la province soeur et voisine du nord Kivu.
M. Léon Nshokano Bunani ne va pas par le dos de la cuillère en martelant les partis en conflit à régler leurs différends en privilégiant l’intérieur supérieur de la population càd la paix et la cohésion sociale, socle d’ailleurs du combat qu’ a mené de son vivant Mgr Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo d’heureuse mémoire.
Il ajoute que si les deux antagonistes continuent à se régler des comptes, c’est la province du Sud Kivu qui en sortira toujours perdante.
» Au lieu de fédérer leurs efforts pour bouter l’ennemi dehors, ils risquent de laisser la porte grandement ouverte à l’agresseur pour qu’il materialise son plan de balkanisation » declare M. Léon.
Et il précise que le moment des guerres internes entre les dirigeants des institutions provinciales n’est pas bien choisi.
La rédaction
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