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SUD-KIVU/ SOCIÉTÉ : Le Conseil Provincial de la Jeunesse appel la jeunesse à l’unité et met en garde les usurpateurs de la qualité de porte-voix de la jeunesse

Dans un communiqué rendu public ce Mercredi 24 Mars 2021, portant la signature de Madame Joëlla Neema Sambo dont une copie est parvenue à notre rédaction, le conseil Provincial de la Jeunesse du Sud Kivu, dit suivre avec attention soutenue l’evolution de la situation tant sociale que politique dans la Province et tient à porter à la connaissance de l’opinion que le Conseil Provincial de la Jeunesse reste attaché aux valeurs et à ses objectifs n’en déplaise aux opportunistes qui se prevalent pour des fins inavouées, responsables de quelques organisations des jeunes, malheuresement non reconnues, ni dans nos registres que dans ceux de l’Etat Congolais.

Le CPJ, déplore que ceux-ci se plaisent à tord de saper l’honneur si prestigieux de la Province en se faisant passer pour les deleugués de la jeunesse du Sud-Kivu alors qu’en réalité ils sont à la recherche de leur positionnement individuel.

Madame Joëlla Neema Sambo Présidente du CPJ, présidant une séance


Le CPJ rappelle qu’il n’a pas pour mission de faire le lit d’une quelconque autorité, Gouverneur soit-il et ne peut, de ce fait s’aligner dans un positionnement politique donnée.Respectueux des lois, la charge d’elire et de demettre le Gouverneur de Province est bien l’apanage de l’Assemblée Provinciale.


Le CPJ appelle tous ces jeunes aujourd’hui forts, visionnaires et qui veulent voir le changement au Sud-Kivu, de rester determinés, engagés et de ne pas céder aux messages d’intoxication, de division et de haine véhiculés par un groupe d’aigris qui cherchent à se vanger pour des raisons qui leur sont personnelles.


La jeunesse du Sud-Kivu a plus besoin d’un encadrement et non des vaines declarations politiciennes et des tiraillements qui n’aideront en rien le decollage de la province et des organisations des jeunes en général.

Ci-contre Joëlla Neema Sambo lors d’une adresse à la jeunessse


D’aucuns le savent, le CPJ est appelé à collaborer avec les institutions Provinciales légalement établis, et à ce titre, il a remis son cahier des charges au Gouverneur de la Province, cela ne doit aucunement être entendu comme une manupulation, simplement parce qu’un groupe d’individus manipulateurs tiennent à assouvir leurs appetis gloutons soutient le communiqué.


Après les elections du nouveau comité du CPJ en septembre 2020, celui-ci a lancé un programme d’identification de toutes les organisations des jeunes sur toute l’entendue de la province, déjà des centaines d’organisations se sont déjà fait identifiées, pourtant le processus n’est qu’à son debut. Il encourage à ceux et celles qui traînent encore les pas à se faire identifier à travers les canaux indiqués dans les récents communiqués.


Le CPJ rassure que toutes les manœuvres de ses détracteurs ne profitent à rien la jeunesse du Sud-Kivu et il reste determiné à poursuivre sans ambages la mission lui dévolu nonobstant les bâtons dans les roues qui n’affecteront en rien l’engagement de ce CPJ qui est dirigé par une femme, en tant que présidente.


Ainsi, à travers le présent communiqué, le CPJ lance un message de plaidoyer au près du gouvernement tant provincial que national, les acteurs politiques et la notabilité: « la jeunesse n’a pas besoin des discours politiciens, des déclarations sans fondement, elle a besoin des signes du developpement et du décollage de la province ves l’emergence. Cette jeunesse forte et convaincue n’a pas besoin du favoritisme et fait halt aux pratiques de corruption combattues aussi par le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le CPJ a besoin d’une bonne politique d’encadrement de la jeunesse et de canalisation de ses aspirations. Il a aussi besoin de voir les investisseurs et autres partenaires venir appuyer les projets des jeunes, voir les routes de desserte agricoles s’ouvrir en vue de l’écoulement des produits, voir l’amelioration de la situation securitaire dans les villes et dans les territoires, constater un accent particulier sur une bonne strategie éducation elle »,…c’est tout ce que veut le CPJ mais cela ne peut s’obtenir que par les volontés requises ensemble dans l’union pour la cohésion et l’harmonie. Le CPJ regrette le fait que c’est cette complicité strategique qui manque au Sud-Kivu.


Le conseil lance en fin un appel pathétique à tous les jeunes de rester unis autour des valeurs, de se concentrer sur les objectifs du developpement personnel et collectif. Il met en garde par ailleurs toute personne qui veut usurper la qualité de porte-voix de la jeunesse du Sud-Kivu sans en être mandatée par cette dernière.

Blanchard Pataoli


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