LES GRANDS TITRES

SUD-KIVU/ SOCIÉTÉ : Gustave Bagayamukwe Tadji par devoir de redevabilité parle de son histoire à la population à travers ses représentants regroupés dans le Barzza intercommunautaires

Arrêté à Uvira le 13 février 2013, Gustave Bagayamukwe a été libéré à la faveur des plusieurs réclamations des notables, leaders et de la population du Sud-Kivu, après avoir passé six ans injustement dans la prison militaire de N’dolo à Kinshasa sans procès.

Dès lors, celui que la population de Bukavu en particulier avait surnommé « L’homme de Bukavu » pour son engagement pour la paix et le développement de Bukavu en particulier et du Sud-Kivu en général, n’avais jamais eu l’occasion de restituer exactement ce qui s’était passé avant, pendant et après son arrestation.

Jusqu’à ce jours, plusieurs personnes doutaient encore de la sincérité de Monsieur Gustave Bagayamukwe de n’avoir jamais été rebelle comme une certaine opinion malveillante le présentait.

Ainsi, par devoir de redevabilité vis-à-vis de la population du Sud-Kivu qui reconnais en Gustave Bagayamukwe son leader, ce dernier a eu l’occasion de s’exprimer le 19 avril 2021 devant ses représentants naturels réunis au sein du Barzza Intercommunautaires du Sud-Kivu.
Par l’occasion, il a révélé à la face du monde que sa démarche de l’époque qui visait à sensibiliser toutes les forces négatives qui insécuraient le pays et qui par ce fait empêchait son développement avait malheureusement été mal interpréter par les tenants du pouvoir de l’époque.

Ces derniers ont assimilés sa prise de langue avec plusieurs groupes des mai-mai et autres rebelles en une menace contre le régime.

Neuf ans après, l’histoire donne raison à Gustave Bagayamukwe, car la guerre que le gouvernement livre à ces groupes armés n’a jamais su endiguer les menaces contre les populations civiles.

Bagayamukwe a clairement dit qu’à l’époque, lui et son Association (ADIB) avaient lacés une caravane de pacification qui les avait conduit dans tous les territoires et les Villes du Sud-Kivu. Cette initiative visait ni plus ni moins la pacification de la Province en réduisant si pas mettre fin à l’activisme des groupes armés qui eccumaient les populations. D’ailleurs à cet époque a affirmé Gustave Bagayamukwe, la plupart des groupes armés, alors, étaient sur le point de constituer ensemble une feuille de route qui devait aboutir à leurs désengagements et au dépôt des armes, une attitude qui devait à coup sûr contribuer au développement de la Province.

Mal compris, malheureusement, Gustave Bagayamukwe avait été arrêté et tous ses efforts avaient été enhiler.

Cependant, depuis son arrestation, jusqu’au jour de sa libération personne n’a fourni la moindre preuve de son appartenance à un quelconque groupe armé, raison pour laquelle, aucun procès n’avait été ouvert à l’époque.

Clairement, son arrestation était l’oeuvre de l’ennemi qui était contre sa démarche qui à coup sûr allait produire des résultats durables qui aboutiraient à la pacification et au développement de la Province.

Après toutes ces explications aux participants de cette séance au Barzza intercommunautaires, les uns et les autres ont étés édifiés et ont proposés de se joindre à nouveau à cette initiative du reste louable.

A ce sujet d’ailleurs, le Barzza Intercommunautaires du Sud-Kivu s’est dit favorable à la signature d’un partenariat avec l’Association pour la Défense des Intérêts du Kivu-Bukavu pour matérialiser la recherche de la paix et le développement de la Province.

Ainsi, Gustave Bagayamukwe, peut se réjouir d’avoir dissiper tout malentendu sur son histoire que certaines personnes voulaient falsifiés pour chercher à jetter un discrédit sur sa personne, son implication ainsi que son engagement pour la paix et le développement du Sud-Kivu, un crédo de l’association qu’il préside; l’Association pour la Défense des Intérêts du Kivu-Bukavu( ADIB).

Jean Serge Borauzima


En savoir plus sur Mashariki RDC

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

En savoir plus sur Mashariki RDC

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture