Placé à la tête de la Division Provinciale de l’Urbanisme au Sud-Kivu à la faveur de son expérience dans ce domaine, Murhimanya Chishungu Joseph, très connu à Bukavu sous le sobriquet de « Magnant » pour sa façon de bien s’habiller et ses bienfaisances, il est décidé de redorer le blason longtemps ternie de ce service technique de l’Etat.
Ainsi dès son arrivée à cette fonction, il a engagé une guerre sans merci aux constructions anarchiques qui sont à la base de la destruction de la Ville.
Pour être nait et grandi à Bukavu, Murhimanya Joseph, connait presque parfaitement la Ville de Bukavu, un atout pour redresser le secteur de l’Urbanisme.
Si jadis pour construire à Bukavu, il suffisait seulement d’avoir l’argent, aujourd’hui, le Chef de Division de l’Urbanisme exige en plus un plan d’architecte certifié et l’inspection du terrain par les inspecteurs de l’Urbanisme comme préalable pour l’obtention du permis de construire.
Certes, il ne manque pas certaines brebis galeuses qui malgré la rigueur instauré par « Magnant » s’adonnent malgré tout à des constructions anarchique et souvent même sur des sites impropres à la construction.
Pour cette catégorie des personnes, le Chef de Division de l’Urbanisme ne cesse de faire rapport à sa hiérarchie afin d’envisager la démolition le cas échéant.
Jeune et charismatique, Murhimanya Chishungu Joseph, a décidé de s’appuyer sur la jeunesse afin de réussir sa mission.
C’est ainsi qu’une brigade des inspecteurs des sites a été mise sur pied afin de décourager tous les anarchistes qui détruisent l’image de la Ville de Bukavu.
Précisons que l’arrivée, de Murhimanya à la tête de la Division de l’Urbanisme est venu mettre fin au conflit de leadership qui était observé depuis plusieurs année dans ce service de l’Etat.
Sa nomination, est venu également mettre fin au régime des intérimaires qui chaque fois se faisaient la guerre pour occuper le fauteuil du Chef dd Division.
Compté parmi les Services Techniques générateurs des recettes de l’Etat aussi bien pour le Trésor-Public Provincial que pour le Trésor Public National, ce service souffre autant que d’autres dans leurs fonctionnements par la rareté et la faiblesse de la rétrocession.
Blanchard Pataoli
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